Sébastien Jallamion “Pendre le Garde des Sceaux par les couilles? Mission impossible”

Sébastien Jallamion bonjour,

Merci d’avoir bien voulu répondre à nos questions dans le cadre des “interviews” de Réseau-Libre qui donne la parole à des “figures” de la “fachosphère” comme les désignent nos ennemis, une appellation qui ne nous déplait pas.

Vous êtes considéré ainsi par les “bien-pensants” car vous, policier, avez osé défier l’Etat et le “politiquement correct” en disant ce que vous avez sur le coeur. Circonstance aggravante vous éditez vos livres aux Editions Riposte Laïque, base avancée de la fachosphère française! Nous n’allons pas raconter votre cursus au sein de la police, nos lecteurs sauront tout en lisant vos livres!

D’abord, racontez-nous brièvement pourquoi vous avez été viré de la police.

Tout est parti de publications sur un compte Facebook anonyme en réaction à l’enlevement et à la decapitation du français Hervé Gourdel en Algerie, assassiné en 2004 par des terroristes islamistes répondant à l’appel de l’Etat islamique. J’ai été dénoncé à ma hierarchie par une collègue de travail, et s’en est suivie une mise à mort sociale que je relate chronologiquement dans un premier livre intitulé “A mort le Flic !”.

Ce licenciement a t’il changé votre manière de voir la société dans son ensemble? Quelles étaient vos opinions politiques “avant”, et ont-elles changées “après”?

Autant que je me souvienne, c’est à dire depuis que j’ai une conscience politique, j’ai toujours eu un penchant pour le gaulisme, et ai milité pour la droite dite “républicaine” jusqu’à ce qu’elle commette l’irréparable à mes yeux en trahissant le choix souverain du peuple exprimée par la voie du référedum en 2005, le dernier jamais organisé en France. J’ai donc tour à tour été membre du RPR puis de l’UMP, dont j’ai fini par claquer la porte pour les raisons que je viens d’évoquer, pouis ai rejoint le RN, avant d’adhérer au SIEL. J’ai ensuite fait confiance à Reconquete, mais je déplore l’absence d’une union des droites qui permettrait sans nul doute de voir les idées et les valeurs que je défends arriver au pouvoir.

Ma révocation ne m’a pas fait changer d’opinion, elle m’a seulement fait comprendre jusqu’oû certains réseaux étaient prêts à aller pour faire “un exemple”…

Le vote en France est secret mais… Pour qui votiez-vous avant votre éjection de la police? Et maintenant?

Je le garde pour moi, mais ma réponse précedente pernettra de deviner pour qui est allé tour à tour mon suffrage.

Avez-vous eu des soutiens de personnalités politiques? Lesquelles?

J’ai en effet reçu plusieurs soutiens de différentes personnalités politiques, mais qui se sont limitées à des encouragements face aux épreuves que je devais traverser. Dans ces moments-là on se retrouve rapidement isolé, mais l’un des plus importants soutiens reste sans doute celui de Karim Ouchikh, président du SIEL, qui m’a plusieurs fois invité à prendre la parole afin de témoigner.

Monsieur Ouchikh est plus une personnalité syndicale que politique, ma question portait sur des “politiciens”.  Ministres, députés, candidats, etc. Personne?

Je ne suis pas d’accord avec vous concernant Me Karim Ouchikh, dont j’ignore s’il a eu des activités syndicales par le passé, mais dont je sais qu’il est bel et bien une personnalité politique, d’une part en tant que président d’un parti (le SIEL), et d’autre part en tant qu’élu (conseiller municipal de Gonesse, et conseiller régional d’Ile-de-France).

Des soutiens de ministres ? Certainement pas, vu que j’ai été révoqué par décision du ministre de l’Intérieur de l’époque en la personne de Bernard Cazeneuve.

J’ai en revanche reçu des soutiens de députés, dont celui de Gilbert Collard, alors élu du RN, et de Michel Terrot, député UMP de la 12eme circonscription du Rhône où je résidais alors.

D’autres élus d’autres partis m’ont aussi témoigné de leur soutien, tous ayant pour point commun d’être à droite de l’échiquier politique, mais divulguer leur nom me présente aucun intérêt à mes yeux.

Pour ce qui est des candidats, en tous cas à l’élection présidentielle, la réponse est simple : aucun.

Comment décrivez-vous en quelques lignes la classe politique française actuelle?

Le manque de courage politique face aux menaces qui pèsent sur la France est sans doute la première critique qui me vient. Mais l’opportunisme arrive clairement en seconde position, devant l’absence totale de sincérité et de considération pour les intérêts de la France et des français. Bien entendu il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier (de crabes), mais il est évident que choisir à qui accorder sa confiance est de plus en plus compliqué.

On voit qu’aujourd’hui le recrutement dans la police est de plus en plus diversifié et à des niveaux faibles, surtout que dans toute la fonction publique il y moins de candidats que de postes. Par rapport à votre époque que pensez-vous de l’évolution du personnel policier?

La différence est vertigineuse. Lorsque j’ai passé le concours de gardien de la paix, en 1995, le niveau moyen des candidats était de Bac+2. Aujourd’hui alors que le Baccalauréat est requis pour se présenter au concours externe, le niveau général des élèves gardiens de la paix est catastrophique, certains ne maîtrisant pas les rudiments de la langue française, comme en avait témoigné Maggy Bikupsky lors de l’une de ses interventions télévisuelles lorsqu’elle était présidente de l’association Mouvement des Policiers en Colère. J’en profite pour rappeler qu’elle a mis fin à ses jours, et pour avoir une pensée émue face au courage dont elle a fait preuve pour dénoncer les dérives de notre institution.

Cela dit les qualités requises pour être un policier efficace ne se limitent pas au niveau d’instruction. Et s’il est vrai que le niveau général laisse à désirer, c’est le propre de toutes les administrations, et la conséquence d’une dégradation évidente du niveau d’enseignement et de la dévalorisation des diplômes.

Je ne jugerai donc pas les jeunes fonctionnaires de police sur le seul critère de leur niveau d’enseignement, mais sur leur faculté à maitriser les techniques d’intervention, à garder leur sang froid, et à ne pas oublier qu’ils sont d’abord et avant tout au service de la population, même si les missions qu’on leur donne vont parfois en dépit du bon sens.

Comment ça, des missions en dépit du bon sens? Vous avez des exemples?

Je vais vous citer un exemple on ne peut plus parlant : celui de l’équipage de police qui s’est fait lynché par une bande de racailles en marge d’un trafic de stupéfiants à Viry-Chatillon en 2016, point de départ du mouvement des policiers en colère. Ils avaient reçu pour instructions d’effectuer un point fixe (une surveillance stationnaire à bord d’un véhicule administratif) pour surveiller… une caméra de surveillance de la ville que les dealers avaient plusieurs fois mis hors service pour les besoins de leurs activités.

On a connu l’époque où les grands flics étaient connus, on va dire les pontes du 36, de la PJ, c’était pareil pour la médecine où on connaissait les grands chefs de service. Aujourd’hui dans la police lors d’actions de relations publiques on voit des syndicalistes pouilleux avec des têtes de combinards. Quel est votre avis sur cette évolution vers le bas?

Tout comme le milieu du grand banditisme a subi des évolutions, les “grands flics” appartiennent aujourd’hui à ce que certaines mauvaises langues appellent la “police à papa”, manière de disqualifier gratuitement ce que furent les Broussard, Blanc et plus récemment Michel Neyret dont la disgrâce a défrayé la chronique.

Force est de constater que le corps des commissaires est aujourd’hui constitué majoritairement de carriéristes bien plus enclins à fournir de belles statistiques pour gravir les échelons que d’assurer efficacement la sécurité de nos concitoyens, et que s’il faut pour cela écraser quelques subalternes, ce ne sont que des dégâts collatéraux sur un plan de carrière. J’en ai fait la douloureuse expérience.

Il existe cependant, et c’est heureux, des exceptions, dont je parle d’ailleurs dans mon dernier livre.

Certains de ces “grands flics” ont d’ailleurs été accusés de corruption et poursuivis par la justice. Soyons franc: Une bonne enquête par exemple dans le milieu des stups peut-elle se faire en restant “dans les clous”?

Votre question fait clairement référence à l’un des commissaires dont j’ai parlé précédemment. Je ne commenterais pas les faits qui lui ont été reprochés. Je dirais simplement que désormais la doctrine consistant à ne pas attraper les mouches avec du vinaigre a laissé la place à des procédures différentes, et que frayer en eaux troubles pour attrapper les gros poissons n’est plus d’actualité. Le résultat, c’est que le grand banditisme, même s’il a changé de visage au fil du temps, a de beaux jours devant lui…

Pour être clair, plus d’infiltration des milieux criminels? Plus de “donnant-donnant” quand un chef d’enquête ferme les  yeux sur un délit “mineur” pour faire une affaire plus grosse?

Si bien sûr, les missions d’infiltration sont toujours d’actualité, mais très encadrées. Quant à “fermer les yeux” sur un quelconque délit mineur, c’est purement impossible aujourd’hui. Ceux qui fournissent des renseignements permettant l’interpellation d’auteurs de crimes en bande organisée peuvent en revanche témoigner anonymement, leur identité figurant sur un registre place sous le contrôle d’un magistrat, et peuvent recevoir une indemnité dont le montant peut paraître dérisoire eu égard au risque qu’ils prennent : quelques milliers d’euros au meilleur des cas.

Les réformes de la police, sous divers gouvernements, ont conduit à lui calquer le modèle américain, avec les uniformes et les grades d’armée mexicaine. Or la police française jusque là ne marchait pas si mal avec d’un côté les civils enquêteurs, la police en tenue qui patrouillait dans les rues, les unités spécialisées dans le maintien de l’ordre. Tout ceci a été détruit pour des résultats pas très probants, comment expliquez-vous cette déstructuration programmée? Quelles en sont les motivations et auteurs?

La fusion des corps (investigation et paix publique), n’est pas en soi une mauvaise réforme, elle a simplement eu pour corollaire la suppression du corps des officiers de paix qui avaient le sens de l’encadrement. Je les ai vu être remplacés par des anciens inspecteurs, certes plus pointus sur le plan procédural, mais largement incompétents s’agissant de gérer une ou plusieurs brigades. Mais la police a connu bien d’autres réformes, en particulier sous l’impulsion des socialistes ayant mis en place la police de proximité, puis de Nicolas Sarkozy qui en a fait le deuil, pour généraliser la “politique du chiffre” qui est discutable quant à son efficacité, puisqu’elle privilégie la quantité à la qualité des affaires.

La constante reste le retard pris dans l’adaptation aux nouvelles formes de délinquance, même si les équipements se modernisent progressivement. Il ne manque plus que la volonté politique d’en finir avec les violences urbaines et les trafics de stupéfiants, pour ne citer que ces deux problèmes qui gangrènent aujourdhui notre société.

On peut rajouter la grande réforme de Sarkozy, toujours la lubie du modèle américain, qui a voulu faire un FBI en rassemblant RG et DST. Le resultat est-il positif?

La DCRI née de la fusion des RG et de la DST, était un service de renseignement, devenu depuis DGSI. Ce n’est pas tout à fait un “FBI” à la française, mais plutôt une unité de renseigment visant à lutter contre toutes les activités susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation et à la sécurité nationale. La lutte contre le terrorisme fait donc partie de ses prérogatives, ainsi qu’une partie du contre espionage, avec des résultats positifs au vu de la récente augmentation de son budget et de ses effectifs.

Les RG existent cependant toujours sous une autre forme : la Direction Nationale du Renseignement Territorial (DNRT), avec les même prérogatives. Rien de neuf sous le soleil en somme…

On en parle peu, mais Darmanin va réformer la PJ en la mettant sous les ordres des préfets, autant dire que c’est sa mort. Quel est votre avis?

Cette véléité de réforme a soulevé une vague de contestation sans précédent dans les rangs de la PJ, d’autant qu’elle s’est acompagnée de l’éviction du patron de la PJ de Marseille. Un moratoire avait même été demandé par le Sénat, mais sans résultat.

La fusion de la PJ dans ce qui sera la Direction Départementale de la Police Nationale signe la fin d’une institution réputée pour son expertise en matière procédurale. C’est aussi la fin d’une unité prestigieuse telle que l’avait pensée son fondateur, Georges Clémenceau, alias le tigre.

Je désapprouve totalement cette réforme inutile et contre productive.

Il y a plusieurs suicides chaque année dans la police et visiblement tout est fait pour les étouffer avec la complicité des syndicats. Dans n’importe quelle structure il y aurait du questionnement, chez France-Télécom par exemple il y a eu des sanctions pénales. Mais dans la police comme dans l’éducation nationale c’est le “pas de vagues” qui prévaut. Comment expliquez-vous que ça puisse perdurer? Les flics sont-ils des moutons se laissant décimer sans réagir?

La problématique du suicide dans les rangs de la police nationale est un sujet qui revient chaque année, à juste titre, dans le débat public, en ayant pour seule réponse de belles promesses du ministère de l’Intérieur, ou quelques pansements sur une jambe de bois (numéros verts, stage de sensibilisation au phénomène…)

Dans la pratique, quelques associations se sont créées pour venir en aide aux policiers en détresse psychologique, mais les raisons pour lesquelles certains en finissent par commettre l’irréparables ne sont surieusement jamais imputables à la hiérachie ou au service, comme si la problématique du harcèelement n’était pas une réalité dans les rangs de la police nationale ! Or, comme dans d’autres institutions, ce problème existe bel et bien, mais est systématiquement étouffé en interne, de sorte que jamais personne n’a été inquiété pour avoir poussé un policier au suicide.

Cela ne cessera jamais tant que des enquêtes indépendantes ne seront pas menées, ce qui implique une saisine des services de gendarmerie, qui certes sont aussi sous la tutelle du ministère de l’intérieur, mais n’ont aucune contrainte hiérarchique avec les membres de la police nationale. Pour l’heure, cela ne s’est jamais fait, et je souligne que les gendarmes aussi sont confrontés au même phénomène…

Il y a des suicides mais il y a aussi des policiers tués dans leur travail. La aussi, aucune réaction des policiers. On pourrait imaginer des mouvements d’humeur bien légitimes, voire de révolte. Mais rien. Pourquoi? Les policiers sont-ils “conditionnés” à ne pas réagir dans un sens qui contredirait leur hiérarchie?

Ce n’est pas tout à fait vrai, j’en veux pour preuve le mouvement des policiers en colère qui s’est traduit par des manifestations sans précédent de policiers en 2016, bravant leur hiérarchie, en dehors de tous syndicats et de toute formation politique.

S’il n’est pas né directement de la mort d’un policier, il est né d’un ras le bol général suite au lynchage d’un équipage de police à Viry Châtillon, lequel avait été piégé dans un véhicule administratif auquel des voyous participant à un trafic de stupéfiants avaient mis le feu, blessant griévement les fonctionnaires.

Dans ce cas précis on peut en effet parler de conditionnement à ne pas réagir, car aucun policier n’a fait usage de son arme. La “peur de la bavure” l’emporte parfois sur les gestes nécessaires à préserver sa vie ou son intégrité physique, ce qui va à l’encontre du fantasme d’une police “violente” qui tire sur tout ce qui bouge, n’en déplaise à certains militants de gauche qui manifestent pour faire avaler cette couleuvre…

D’accord il y eut un mouvement social, mais pour quel résultat? Quelque chose a changé suite à ce mouvement?

Les syndicats de police ont rapidement repris la main, l’association n’a pas résisté au suicide de sa présidente, mais certains collectifs ont perduré, comme l’association des femmes de forces de l’ordre en colère (FFOC), qui en parlant pour leur conjoint les mettent à l’abri des représailles administratives.

Mais dans l’ensemble il faut bien admettre que rien n’a vraiment changé, si ce n’est une crainte irrationnelle des autorités de voir la police et la population se joindre en un mouvement de contestation commun, ce qui a rapidement été rendu impossible avec la répression à outrance du mouvement des gilets jaunes.

La “nouvelle doctrine” de maintien de l’ordre, se traduisant notamment par l’usage du LBD avec les mutilations dont tout le monde a été témoin, aura produit ses effets…

La hiérarchie justement. Comment les policiers apprécient-ils leur hiérarchie et surtout les consignes qu’elle donne? On dit souvent qu’ils n’interviennent plus dans certains secteurs “par ordre de la hiérarchie”, pour ne pas “créer de troubles”! C’est exact? Et que pensent les policiers de terrain de ces situations?

Oui c’est parfaitement exact. Des policiers lyonnais excédés l’avaient d’ailleurs révélé au journal Lyon capitale en juillet 2016. Je l’explique également dans mon livre “Flic, le plus beau métier du monde”. La frilosité de certains élus à qui une certaine hiérarchie a fait allégeance fait parfois que certains appels de la population au standard 17 police secours ne sont même pas répercutés sur les ondes pour éviter qu’une intervention de police ne fasse dégénérer la situation. La peur des violences urbaines a pour conséquence de faire naître un sentiment d’impunité qui encourage la délinquance.

Un “sentiment d’impunité” c’est comme le “sentiment d’insécurité” de Dupont-Moretti? Parlons franchement, les délinquants arrêtés à midi et relâchés à 17 heures, c’est plutot fréquent non? Que pensent les policiers de terrain, ceux qui vont au charbon et risquent leur peau chaque jour?

Le “sentiment d’insécurité” contre lequel il faudrait lutter est une vieille thèse du parti socialiste, qui était d’ailleurs au cœur de la doctrine de la police de proximité. Dupont-Moretti n’a rien inventé, il ne fait que déterrer de vieilles rengaines. Quant aux délinquant relâchés avant même que les policiers n’aient terminé de rédiger la procédure les concernant, j’en parle dans mon livre. Ceux qu’il faut blâmer, ce sont certains procureurs, en particulier au parquet des mineurs, qui par angélisme relâchent trop souvent des individus multi-réitérants dont la dangerosité est manifeste. Il est clair que le meilleur moyen de lutter contre le “sentiment d’insécurité” consiste à lutter contre l’insécurité elle-même!

Le sentiment d’impunité quant à lui est clairement partagé par des individus qui ne craignent pas la sanction pénale, à juste titre, et qui se sentent donc galvanisés au point de se croire tout permis. Cela explique en partie pourquoi nous voyons des individus de plus en plus jeunes, de plus en plus nombreux, et de plus en plus violents, passer à l’acte délictueux ou criminel.

Et d’ailleurs que pensent les policiers de terrain du système judiciaire actuel? Et s’il vous plait, pas de réponse “c’est les institutions, on respecte les décisions de justice”! Que pensent-ils? Que ressentent-ils? Personne n’a envie de pendre le Garde des Sceaux?!

Le Garde des Sceaux n’a plus le droit d’intervenir dans les procédures en cours. Certains magistrats font leur boulot comme ils peuvent, mais il est clair que d’autres prennent des décisions incompréhensibles. Mais quand on voit qu’une partie de la magistrature est politisée, notamment via le Syndicat de la Magistrature clairement à gauche de la gauche et qui ne cache même plus son hostilité à la police en manifestant au coté de ceux qui en dénoncent la prétendue “violence” et le “racisme systémique”, on comprend mieux pourquoi certains délinquants ne craignent pas la Justice.

Bien entendu les policiers sont dans leur grande majorité dégouttés de cette situation, mais cela fait tellement partie du quotidien que la plupart préfèrent en plaisanter, une façon sans doute de faire bonne figure. Quand sa mission consiste à vider la mer avec une petite cuiller, on vide, et on évite de trop réfléchir sous peine de péter les plombs.

Pendre le garde des Sceaux ? Je vais répondre avec un trait d’humour : si c’est par les couilles, alors mission impossible.

J’ai en tête le film “BAC nord” où l’on voit les policiers se faire humilier par une bande de dealers immigrés, et se retirer sans répondre. Ceci est réel? Quel est l’état d’esprit des gars sur le terrain dans de telles situations? Qu’est ce qui les empêche de sortir leurs armes et faire ce qui est en fait, en théorie, leur boulot?

La réalité dépasse parfois la fiction. Mais je doute sincérement, s’il est vrai que des équipages de police en arrivent à ne même plus répondre aux injures et autres humiliation, que ce soit le cas pour un équipage de la brigade anti criminalité. Ces unités, dont j’ai fait partie, sont particulièrement formées et entrainées pour faire face à toute situation, y compris les interpellations dans un contexte d’émeutes et de violences urbaines. Aussi faut-il qu’ils ne recoivent pas l’ordre de ne pas intervenir…

Cette scène du debut de “BAC nord”, il y a 20-25 ans ça aurait été impensable, les voyous auraient été arrêtés. Mais au fil des ans la “tolérance” se fait chaque jour plus forte au détriment de la Loi. Pensez-vous qu’il y ait des “lignes rouges” qui, si elles étaient franchies, pourraient amener la police à refuser de suivre les ordres et à ruer dans les brancards? Si oui, lesquelles?

J’ai connu une période où les fonctionnaires de police étaient les “seuls juges” de leur intervention sur la voie publique dès lors qu’ils étaient en service et sur leur secteur. Aujourd’hui le contrôle des équipqges est tel qu’il faut rendre compte de tout en temps réel et obéir sans broncher aux ordres et aux contre-ordres sans discernement. Le policier tend à devenir une sorte de drône piloté à distance par sa hérarchie, avec une caméra autour du cou. Le force volontairement le trait, mais c’est presque ça… Quant au fait de “ruer dans les brancards”, il y a plusieurs années que la politique des baillonettes intelligentes a été jetée aux oubliettes au gré d’un nouveau code de déontologie introduisant un devoir de loyauté qui permet à l’autorité disciplinaire de vous propulser en orbite en appuyant sur un simple bouton.

Autant dire que refuser un ordre dans ce contexte, fusse-t-il manifestement illégal, peut vous protéger d’éventuelles sanctions pénales, mais pas des sanctions disciplinaires qui auront des conséquences sur le reste de votre vie..

La hiérarchie ordonne de ne pas bouger, et le policier obéit donc. N’est ce pas donner carte blanche aux voyous dont le…. “sentiment d’impunité” se trouve renforcé? N’est ce pas la porte ouverte à l’escalade, c’est à dire plus de délinquance “dure” et tout aussi peu de réponse policière qui obéira à sa hiérarchie passive?

Vous décrivez la genèse de l’augmentation de la criminalité, au sens large du terme, au cours de ces dernières décennies. C’est exactement ce qui s’est passé, dans le but d’acheter la paix sociale, on obtenant précisément l’inverse. Dans de rares situations la police s’est montré répressive face aux violences urbaines, et cela a toujours payé. Aujourd’hui nous en sommes arrivés à perdre toute crédibilité, ce qui a pour résultat d’affaiblir l’autorité de l’Etat, et de laisser des pans entiers de notre territoire aux trafiquants et aux islamistes, qui parfois sont les mêmes. Je rappellerai ici que selon un rapport de la DGSI rendu public en 2020, 150 quartiers éetaient “teenus”par les islamistes en France. Les travaux du Sénat ont permis de corroborer la situation et de mettre à jour le risque de “séparatisme” qu’une loi promulguée en 2021 est censé éviter. Autant dire de la poudre aux yeux si l’on ne prends pas le taureau par les cornes, à commencer par reprendre le contrôle de ces territoires en y évinçant ceux qui entendent les diriger en dehors de nos lois. mais pour cela, il faudrait des effectifs!

Une grande majorité de patriotes pensent que, si un jour une révolution patriote se produit en France, la police sera de leur côté. Qu’en pensez-vous?

C’est faux. La police nationale est une institution républicaine, et légaliste. Il en va de même pour l’armée. Des policiers isolés pourraient certes rejoindre un mouvement insurrectionnel, au risque de sanction disciplinaires et pénales, mais tant que la France sera considérée comme une démocratie il est illusoire de compter sur une de nos institution pour renverser un président de la République élu au suffrage universel.

Même si je suis de ceux qui considèrent que la France n’a aujourd’hui de démocratie que le nom, je préviens simplement ceux qui se bercent d’illusions que la police qui aide le peuple à faire un coup d’Etat, ça ne se voit que dans les films ou les dictatures africaines…

“La police”, oui, mais certains policiers? Qui sont quand-même avant tout des Hommes ayant une Famille. Ils voient bien que la situation actuelle (ne parlons pas de politique, juste la situation de la délinquance croissante) les met en danger eux et leur Famille. Certains ne se disent-ils pas “Puisque la hiérarchie ne veut pas que nous agissions, passons-nous de la hiérarchie et faisons le boulot”?

En dehors du cas des violences urbaines, les policiers font “le boulot”. Encore une fois c’est le plus souvent la Justice qui ne suit pas comme il le faudrait, soit par manque de moyens, soit par idéologie. Quant au fait que les policiers aient “aussi” une famille, c’est une évidence qu’il faut relativiser. Etre flic aujourd’hui ça n’est pas “être aussi” en danger, c’est être encore plus en danger que le reste de la population, tant les flics sont devenus des cibles. J’ignore s’il existe d’autres professions dont les membres en arrivent à scolariser leurs enfants dans des établissements privés pour garantir leur sécurité, en leur demandant de ne pas dire aux petits copains la profession de papa et/ou de maman pour éviter les agressions.

Une autre partie des patriotes, plus minoritaire, voit au contraire la police comme LA force qui permet à Macron de rester au pouvoir, et qu’à ce titre la police dans son ensemble doit être considerée comme un ennemi. Qu’en pensez-vous?

La police a pour mission de protéger les institutions, dont elle fait elle-même partie. Le président de la République, même le pire du monde, en fait également partie. Mais la police n’est en aucun cas une “milice aux ordres” d’un président ! Encore une fois il convient de rappeler certaines choses essentielles :

La police nationale est d’abord un service public, accessible gratuitement à tous. Les français y sont tellement habitués qu’ils oublient que ce n’est pas le cas dans tous les pays. Ceux qui la considèrent comme “ennemi” n’ont rien compris. C’est comme si demain on s’en prenait aux hôpitaux au prétexte que leur service n’était pas à la hauteur!

Ensuite le maintien de l’ordre obéit à des règles spécifiques. Les unités constituées dans ce contexte obéissent aux ordres, en général d’un préfet, et ne font que les suivre, qu’il s’agisse d’intervenir ou non.

Prendre les policiers de terrain pour cible n’a strictement aucun sens.

Enfin si un homme est à l’hôpital en train de mourir et que le médecin se contente de regarder, n’est-il pas légitime que la Famille s’en prenne au médecin? Lors de l’attaque du Bataclan il a été clairement établi que les forces de police étaient prêtes à y intervenir, et sont restées devant la porte en attendant des ordres. Au final, combien de morts? Ils savaient qu’il se passait des choses graves, n’aurait-il pas fallu refuser d’exécuter les ordres et intervenir sans tarder? Et dans ce cas, les victimes et leurs Familles ne peuvent-elles pas en vouloir, légitimement, aux policiers et à la police dans son ensemble?

Concernant le Bataclan, ce n’est pas tout à fait vrai, puisque je vous rappelle qu’un commissaire de la BAC est intervenu parmi les premiers et a d’ailleurs abattu un terroriste qui était sur la scène, mais qui a eu le temps de déclencher sa ceinture d’explosifs.

Dans un cas comme celui-ci il est normal de préparer l’intervention afin de garantir la sécurité des otages, mais le temps perdu était du à un cafouillage relatif à un conflit de compétence entre le RAID et la BRI. Aujourd’hui les leçons ont été tirées et la règle est que le premier service arrivé sur les lieux intervient. Mais n’oublions pas que pendant ce temps la BAC était toujours en train d’essuyer les tirs des terroristes qui faisaient feu depuis les fenêtres du premier étage du bâtiment à l’arme de guerre, et qu’elle n’avait pour riposter qu’un fusil à pompe, pendant que plusieurs militaires de l’opération sentinelle s’abritaient derrière un véhicule avec interdiction formelle de riposter avec leur fusil d’assaut. Les forces de police sont depuis dotées du HK G36, un fusil d’assaut permettant de riposter efficacement dans ce genre de situation.

D’autre part le périmètre de sécurité était impénétrable pour les services de secours, et de nombreuses victimes qui ont pu s’échapper du Bataclan pour se réfugier dans des cages d’escalier ont fini par succomber faute d’être prises en charge. Là aussi les leçons ont été tirées, et des secouristes ont été spécialement formés pour intervenir dans ce genre de situation.

En résumé les terroristes ont pris tout le monde de cours, et c’est avant tout le manque d’anticipation et de préparation à ce genre de scenario qui explique le nombre de victimes.

J’ai eu l’occasion de rencontrer Patrick Jardin, père d’une des victimes. Il n’a jamais fait part de reproches concernant les policiers, et je n’ai pas connaissance d’une quelconque victime ou de proches de victimes ayant exprimé des griefs contre les intervenants. Dire que plus de vies auraient pu être sauvées est une évidence pour tous ceux qui analysent les évènements après coup, avec une vue d’ensemble que personne n’avait au moment des faits. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’au final tous les terroristes ont été neutralisés, et que les otages toujours en vie la doivent aux policiers intervenants.

Bien qu’il soit interdit de le dire en France, nous sommes bien conscients que des troubles peuvent éclater à tout moment, fomentés par les immigrés. Or la police est “à l’image de la Société française”, quel est donc le pourcentage d’immigrés dans la police?

Il n’existe aucun chiffre dans ce domaine. Mais j’ai toujours considéré mes collègues comme des policiers à part entière quelles que soient leurs origines, et beaucoup de ceux qui sont issus de l’immigration sont d’excellents policiers.

Il y a hélas certains cas particuliers comme celle qui m’a dénoncé, et certains cas oû le communautarisne a pu s’infiltrer, mais cela reste minoritaire.

En cas de troubles donc, ces policiers d’origine immigrée tenteraient-ils de rétablir l’ordre, resteraient-ils “neutres”, ou même passeraient-ils du côté de leurs “frères”? On a vu dans dans l’armée où par exemple certains engagés musulmans ont refusé de combattre dans des missions en Afghanistan.

J’ai évoqué des anecdotes dans mon livre qui répondraient à votre question. Je dirais simplement que depuis l’assassinat de quatre policiers par Mikael Harpon en 2019 à la Préfecture de Police de Paris, la radicalisation islamiste est prise très au sérieux dans les rangs de la police nationale.

Il est donc peu probable que des policiers, fussent-ils de confession musulmane, puissent refuser de rétablir l’ordre dans les zônes de “non France”. Je pense au contraire que beaucoup d’entre eux n’attendent que ça…

Oui, enfin les affaires où des policiers immigrés donnent des infos à leur famille qui trafique, il y en a régulièrement. Ils ne sont sans doute pas la majorité mais n’est-ce pas introduire le loup dans la bergerie?

Il y a eu des cas en effet, j’en évoque certains dans mon livre. Mais ils ont tendance à devenir plus rares aujourd’hui.

Dans plusieurs corps de métier on entend “je n’en peux plus, j’ai envie de réagir MAIS j’ai ma famille à nourrir, alors…”. Votre opinion?

Je ne juge pas ceux qui font le choix de l’inaction par souci de protéger leur famille, tout le monde n’est pas né pour devenir Jean Moulin ! Mais ils peuvent aider autrement comme le faisaient en d’autres temps les armées de l’ombre… L’important n’est pas de jouer les héros si l’on ne se sent pas le courage, mais de faire ce qu’on peut en fonction de ses moyens pour supporter son image dans le miroir, et se dire au moins qu’on n’est pas resté spectateur le jour oû sa conscience vient toquer à la porte.

Quelle est aujourd’hui en réalité la mission de la police? Assurer la protection d’une caste au pouvoir, ou réellement défendre et assurer la sécurité de la population?

Les deux, comme je l’ai précisé dans mes réponses précédentes. Mais ce n’est pas la police nationale qui a élu Emmanuel Macron, les français devraient parfois s’en souvenir…

Tout a fait, mais c’est bien la police (et la gendarmerie) qui par ses attaques contre les résistants, soutient en fait Macron (ou Hollande avant, etc). Par exemple, c’est la police qui tente de nous identifier pour nous faire taire! Heureusement c’est aussi de la police que nous parviennent des informations sur l’état des recherches… Passons :) Quand des policiers débarquent par exemple chez un responsable de site internet et passent plusieurs heures à l’interroger sur des textes publiés, ça revient bien à soutenir le gouvernement.

Attention, je vais avoir un point Godwin! C’était un peu pareil en 1940 quand police et gendarmerie se sont rangés sans hésiter derrière les allemands, arrêtaient résistants et juifs. Là aussi ils obéissaient aux ordres bien entendu. Sans être des “Jean Moulin”, n’y a t’il pas une “clause de conscience”, qui ferait que les policiers pourraient décider ad minima de démissionner? Voire donc de sciement désobéir aux ordres pour simplement faire leur boulot? Se retrancher derrière les ordres (qui viennent ou qui ne viennent pas) n’est-ce pas un peu facile? Et d’ailleurs dites-nous, VOUS, auriez-vous démissionné si vous n’aviez pas été viré?

Rien n’interdit un policier de démissionner s’il le souhaite, si ce n’est l’obligation de rembourser le cout de sa formation s’il le fait dans les premières années qui suivent sa sortie d’école.

Concernant les enquêtes judiciaires, j’ai moi-même fait l’objet d’auditions pour des motifs fallacieux sur instructions du procureur adjoint, au poimnt que la capitaine ayant reçu l’ordre de m’auditionner à plusieurs reprises a fini par dire “stop” et à refusé de me convoquer de nouveau.

Mais comprenez qu’en matière de police judiciaire, les instructions viennent du parquet, du parquet général, ou du juge d’instructions. Il n’est pas permis d’y déroger, ce qui ne veut pas dire que les policiers ou gendarmes approuvent ou non le travail qu’ils accomplissent, et dont ils ne décident pas des suites à donner. Imaginez si c’était le cas !

Je relativiserais enfin l’image de la “police collabo” en vous invitant à prendre connaissance des raisons pour lesquelles les policiers de la Préfecture de Police à Paris sont le seul corps civil à arborer la fourragère rouge : Pourquoi les policiers de la Préfecture de Police portent-ils une fourragère aux couleurs de la Légion d’honneur ? – Le revers de la médaille

Quant à moi, je vous invite à découvrir mon parcours au sein de l’institution policière pour comprendre qu’il n’a jamais été sans heurts et que je me suis régulièrement opposé à ce que j’estimais ne pas être juste eu égard à ma vision de ce métier. Je n’avais par conséquent aucune raison de démissionner, même si comme vous le dites on a fini par me “virer” à l’issue d’un second conseil de discipline devant lequel j’ai refusé de comparaitre…

“Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.” C’est l’article 35 de la Constitution du 24 juin 1793. L’approuvez-vous? Estimez-vous qu’aujourd’hui “le gouvernement [français] viole les droits du peuple?

Le droit des peuples a été depuis longtemps bafoué, à mon sens lors de la trahison que constitue le traité de Lisbonne. Nous en sommes aujourd’hui à devoir jouer à un jeu de dupes consistant à faire semblant de choisir un destin tous les 5 ans et à subir ce qu’une minorité a décidé à notre place.

Se référer à notre bloc de constitutionnalité n’y changera rien, et ne justifiera jamais un coup d’Etat, fusse-t-il pour redonner au peuple sa souveraineté. Ce genre d’initiative sera tué systématiquement dans l’oeuf.

Reste donc deux options : renonçer (impossible), ou continuer le combat consistant à convaincre certains à faire fi de leur petit égo personnel pour se rallier à un vaste mouvement unitaire rassemblant une majorité d’électeurs, et reprendre ainsi la main par la voie démocratique. Cela risque de ne pas être simple…

Vous croyez donc possible un réel changement grâce à une élection (puisque vous parlez d’électeurs)? N’avez-vous pas l’impression que le système tourne sur lui-même, comme un serpent qui se mord la queue?

Je ne sais pas si cela est possible, je l’espère en tous cas. Ce que je sais en revanche c’est que c’est le seul moyen possible, et que s’il est vrai que les dés sont pipés, il suffirait d’une alliance des droites (je parle des souverainistes et des conservateurs) pour que tout change enfin. Eric Zemmour n’a pour l’instant pas réussi, mais il reste un espoir. A défaut, le chaos qui s’annonce dépasse largement les prérogatives de la police nationale, puisque ce sera l’armée qui risquera alors de prendre les opérations en main.

[Réseau Libre] Sébastien Jallamion merci! Les lecteurs peuvent se procurer vos livres aux Editions Riposte Laique en cliquant sur les couvertures ci-dessous.

 

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié apres contrôle.



17 Commentaires

  1. Il est clair que la France est en cours de démantèlement. Ensuite, ce sera le reste de l’Europe, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal où on commence à voir les effets avec la corruption généralisée qui n’est pas arrivée par hasard.

  2. Nous sommes en dictature technocratique depuis le coup d’état referendum 2005 organisé par le traitre à talonnettes Sarkozy, magyar juif naturalisé français, vendeur d’une impressionnante quantité d’or français à bas prix, qui a affirmé oeuvrer à l’indispensable et inéluctable métissage des français de souche (déclaration de Sarkozi 17 décembre 2008) qui a remis sacrificiellement les clefs de la France à l’UE.

  3. Il a beaucoup de “Plus beaux métiers du monde”, même si celui de policier est peut-être le plus sacrifié. Avocat, médecin, soignant, chercheur scientifique… Dommage que nos gouvernements européens, notamment français, dans une démarche gauchisante suicidaire, rendent beaucoup d’entre eux progressivement impossibles à exercer.

  4. Je ne suis pas admiratif. Cet homme parle trop.

    Il m’a glacé le sang en répondant à la question ” vous mettriez-vous, dans certains cas graves, du côté du peuple ?” : “je suis là pour défendre les institutions”. Ah bon ?

    1) M. Asselineau a dénombré plus de 50 violations de la Constitution par M. Macron, et ne craint pas de demander sa destitution.

    2) Depuis 1933, tout a été fait légalement en Allemagne.

    3) En 1848,le “Roi des français” s’est mal conduit face à des manifs légales. Les grands nobles lui disaient :

    “Quand on ferme les fenêtres, on n’entend rien”.

    Il avait toujours comblé sa police de privilèges exorbitants. Malgré ces gâteries, la police, après quelques jours, s’est retournée subitement et s’est jointe au peuple. L’après-midi même, Louis-Philippe, sans un mot, a pris le train pour Londres (cf le gros livre de Lamartine sur 1848).

  5. Ce gros con est bien le représentant de sa caste…Ce type pue l’argent du crime…avec quel fric les parrains du crime le payent ? Certainement pas avec de l’argent propre issue d’un emploi à la mine ! Ce porc est donc un blanchisseur d’argent de la drogue et de la prostitution pour ne pas dire de celui des pédophiles ! Un fumier sent le fumier et ce ripoux c’est la crème du fumier ! Pourquoi la police ne crée pas un escadron noir pour purifier notre pays ! Mais que les flics arrêtent de s’en prendre aux français pour des petits excès de vitesse, ou autre broutilles…Ils se doivent d’être solidaires du peuples et ne pas suivre bêtement les ordres imposés par des Francs-mac…dont une majeure partie de leurs supérieurs font partie !

  6. Un grand homme !
    Courageux , droit , intègre .
    Un homme à abattre donc dans la France malsaine et maçonne de 2023 .
    Aux chiottes la ripoublique , vive le Roi !

  7. Merci pour cet interessant interview-roman, mais pour une fois, semble-t-il réelle ! A ce propos vous devriez indiquer si il s’agit de fiction ou de vrais entretiens. On aimerait par exemple avoir une fausse interview de Zemmour aussi méchante que celle de MLP ! Oseriez-vous la faire ? j’en doute.

  8. Ben…..faudrait déja fabriquer la corde adéquate pour le poids lourd de Dupont-Maseratti . Quant à le pendre par les couilles , j’ai un grand doute . Etant macérées dans l”alcool depuis des années , elles sont pretes à tomber , alors prenons plutot ses grosses jambes et après pendaison on le laisse tranquillement au soleil . De la viande séchées embibée d’alcool ….les vautours vont etre heureux.

  9. Pendre le Yéti Dupond Moretti par les couilles c’est possible vu son laxisme et sa compromission avec les Racailles étrangères dont la seule chose qu’il sait faire c’est dénigré les policiers et les victimes de l’ensauvagement qui règne actuellement en France. Mr Sébastien Jallamion mérite amplement mon respect !

  10. Merci ,MONSIEUR JALLAMION pour ce bel interrogatoire ou vous ouvrez les yeux (je l espère) à beaucoup de FRANCAIS ABRUTIS COMME DIT SI BIEN MACRON, j ai toujours suivis tout se que vous expliquiez sur la police ,être une personne juste n est pas donné à tout le monde .mais quand je vois des personnes qui manifestent pour le :NAEL avec 17 condamnations faut pas pousser les policiers lui avaient donnés l ordre de s arrêter ,désolé il aurait du obéir point barre et il serait pas mort .pourquoi tout ces gens qui le défendent sont ils aussi bornés j arrive pas à comprendre. quand la police m arrête, je m arrête je prends pas la poudre d escampette .je crois que tout est fait pour faire porter les tors sur la police ,quand à DUPONT -YETI il me répugne défendre toujours les criminels c à vomir .de nos jours toutes les valeurs de LA FRANCE SONT INVERSE,MERCI MACRON DE DETRUIRE NOTRE BELLE FRANCE .

    • la cannadienne a l,air satisfaite,Il est vrai que l,appartement de 1 million d,euros que lui a offert le porc remplace sans doute les Co lles du gros