“Les copains d’abord”, par Patriae Bellator Non ce n’est pas notre bateau D’la législature ce rafiot Qu’on se le dise sans déport Dise sans déport Il navigue en père vicelard Sur la grand’mer des connards Et s’appelle “Les copains d’abord” Les copains d’abordNon ce n’est pas notre bateau D’la législature ce rafiot Qu’on se le dise sans déport Dise sans déport Il navigue en père vicelard Sur la grand’mer des connards Et s’appelle “Les copains d’abord” Les copains d’abord Son tribunat et ses raclures Naviguent à mille encablures S’en complaisent les beurs en essor, Les beurs en essor Son capitaine, ses collabos, Ce sont tous des enfants d’salauds, Mais des amis crocos d’apport, Des copains d’abord. Ils ont tous des garnis de luxe, Avec tchadors et chauds phallus, Seings à l’oppidum en tous bords, Oppidum en tous bords, Ce sont bien les amis choisis Par l’pitaine et ses asservis, Les infantes ils se tapent fort, Les copains d’abord. Ce sont pas les anges du salut, L’estampille, ils l’ont mise au cul Des bobos en multicolor’ En multicolor’, Emmanuel et compagnie, C’est bien leur seule bigamie, Leur écot, leur Hazzan cantor, Aux copains d’abord. Au premier trou dans l’lupanar, C’est l’Élysée qui prend la barre, C’est elle qui leur montre le port, Leur montre le port. Et quand ils sont trop en détresse, Ils appellent les C.R.S, Leur soutien, leurs amis pandores, Les copains d’abord. Au “broute-minou” de ces clampins, Y’a le compte de tous les tapins, Si l’un d’eux passe par-dessus bord, C’est pas par remords. C’est qu’il gênait, c’est qu’il frimait, Un glouglou dans l’eau ça n’se reconnaît, Sans dents après, coquin de sort ! Il bandait encor. De c’bateau j’nai vu que la proue, Mais le seul qui m’donne le dégoût, Qui nous a livrés aux Maures, Mais livrés aux Maures, Navigue en père vicelard Sur la grand’mer des connards, Et s’appelle les Copains d’abord Les Copains d’abord. | “Les copains d’abord”, par Georges Brassens Non, ce n’était pas le radeau De la Méduse, ce bateau, Qu’on se le dis’ au fond des ports, Dis’ au fond des ports, Il naviguait en pèr’ peinard Sur la grand-mare des canards, Et s’app’lait les Copains d’abord Les Copains d’abord.Non, ce n’était pas le radeau De la Méduse, ce bateau, Qu’on se le dis’ au fond des ports, Dis’ au fond des ports, Il naviguait en pèr’ peinard Sur la grand-mare des canards, Et s’app’lait les Copains d’abord Les Copains d’abord. Ses fluctuat nec mergitur C’était pas d’la litteratur’, N’en déplaise aux jeteurs de sort, Aux jeteurs de sort, Son capitaine et ses mat’lots N’étaient pas des enfants d’salauds, Mais des amis franco de port, Des copains d’abord. C’étaient pas des amis de lux’, Des petits Castor et Pollux, Des gens de Sodome et Gomorrh’, Sodome et Gomorrh’, C’étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La Boeti’, Sur le ventre ils se tapaient fort, Les copains d’abord. C’étaient pas des anges non plus, L’Evangile, ils l’avaient pas lu, Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors, Tout’s voil’s dehors, ean, Pierre, Paul et compagnie, C’était leur seule litanie Leur Credo, leur Confitéor, Aux copains d’abord. Au moindre coup de Trafalgar, C’est l’amitié qui prenait l’quart, C’est elle qui leur montrait le nord, Leur montrait le nord. Et quand ils étaient en détresse, Qu’leur bras lancaient des S.O.S., On aurait dit les sémaphores, Les copains d’abord. Au rendez-vous des bons copains, Y’avait pas souvent de lapins, Quand l’un d’entre eux manquait a bord, C’est qu’il était mort. Oui, mais jamais, au grand jamais, Son trou dans l’eau n’se refermait, Cent ans après, coquin de sort ! Il manquait encor. Des bateaux j’en ai pris beaucoup, Mais le seul qui’ait tenu le coup, Qui n’ai jamais viré de bord, Mais viré de bord, Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards, Et s’app’lait les Copains d’abord Les Copains d’abord |
ça serait pas “les coquins d’abord” ?
Cela ne changerait rien au schisme, ce sera toujours les coquins d’accord, mille sabords!
Merci à vous Réseau Libre!
Merci à vous Patriae, excellent! Après la parodie de la Mama, celle-ci est tout aussi cocasse! MERCI.
Merci à vous Jeanne! Vos encouragements sont les bienvenus!