Antarctique et réchauffement climatique [2]

Nouvelle étude du “Rebelle Occitan”, scientifique français de haut niveau, mathématicien renommé ayant choisi de poster sous pseudonyme. Aujourd’hui l’Antarctique et le réchauffement climatique. Voici la seconde partie. Ceux qui veulent revoir les définitions de géometrie de la première partie peuvent cliquer ici.

PARTIE II : DESCRIPTION ET DONNÉES DE BASE DE L’ANTARCTIQUE

L’Antarctique est tout un univers immense et singulier, bien séparé du reste de notre planète par les profondeurs des parties australes des trois grands océans du monde, l’Atlantique, le Pacifique et l’Océan Indien, qui se resserrent pour former ce qu’on peut appeler l’énorme Océan antarctique (ou austral). On peut situer la frontière (entièrement aquatique) de cet océan au troisième de ces parallèles balayés par des tempêtes quasi-permanentes bien connues des navigateurs solitaires : Les quarantièmes rugissants, les cinquantièmes hurlants, les soixantièmes vociférants. Autrement dit, cette frontière maritime peut être fixée quelque part au niveau de la latitude de soixante degrés sud, c’est-à-dire de l’extrême sud de la Patagonie et du célèbre Cap Horn.

Le coeur de cet univers est le continent antarctique, vaste contrée terrestre de 14 millions de km2, essentiellement montagneuse. L’altitude moyenne de ces montagnes est estimée à 3000 m au-dessus de l’Océan antarctique. On n’a que peu d’informations sur ces montagnes, parce qu’elle sont recouvertes d’une épaisseur de neige et glaces d’environ 3000 m, ce qui porte à 6000 m au-dessus de l’Océan antarctique les vastes étendues sommitales de ce continent. Ce coeur massif de montagnes de 3000 mètres de haut surmontées de 3000 m de neiges et glaces éternelles est souvent considéré comme un unique glacier titanesque, qui apparaît alors, et de très très loin, comme le plus vaste glacier du monde. Certains spécialistes distinguent, dans ce glacier géant, divers sous-glaciers auxquels ils ont donné des noms. Ces sous-glaciers sont eux-mêmes immenses, et la sévérité des intempéries rend difficile une mise en ordre géographique définitive.

La superficie de ce continent est 1,8 fois plus grande que celle de l’Australie! Sa principale singularité est d’être intégralement contenu dans la calotte polaire sud, dont il occupe 67 % de la superficie.

Mais chaque hiver austral, ce continent s’entoure d’une monstrueuse banquise d’environ 14 à 17 millions de km2 suivant les années, qui déborde largement de la calotte polaire sud. L’étiage de cette banquise a lieu régulièrement en février, moment où elle se réduit à presque rien; le maximum de son extension se produit invariablement en septembre.

A son maximum, cette gigantesque banquise, dont la glace s’enfonce profondément dans l’Océan austral, forme, accolée au continent Antarctique, une étendue solide plus grande que toute l’Afrique! C’est l’ensemble (Continent Antarctique) + (Sa banquise, considérée à son maximum), qu’il convient de nommer “Antarctique” tout court. Sa banquise sera nommée simplement Banquise Antarctique.

Observez la photo suivante:

Il y a 2 photos prises par satellite, l’une, à gauche, prise en février 2020 et l’autre, à droite, prise en septembre 2019. On y voit très bien cette pulsation de la banquise; qui s’éclipse presque entièrement en été austral et ressuscite monstrueusement pendant l’hiver austral.

Une estimation fine (il y a des procédés mathématiques bien connus pour cela) à partir du document de 2019 montre que l’Antarctique occupe, en ce mois de septembre 2019, une superficie totale d’environ 31 millions de km2, ce qui signifie que cette année-là, la banquise occupe dans les 17 millions de km2, donc plus que la moyenne, qui tourne entre 14 et 15 millions de km2. C’est donc plus que l’Afrique, qui mesure 30400 000 km2

Dans le document AntarctiqueDoc3 ci-dessous, à partir d’une carte de qualité du continent Antarctique en été, nous avons reporté le contour fidèle de la banquise de septembre 2019 et nous avons donné quelques chiffres, en haut à gauche, qui montrent bien le gigantisme des étendues de neige et glace de la banquise, ainsi que le gigantisme du continent antarctique lui-même.

L’intérêt de ce document est qu’on y a figuré le cercle polaire sud. On y voit très bien que la partie de la banquise extérieure au cercle polaire sud est bien plus importante que sa partie intérieure au cercle polaire sud. Cette remarque est fondamentale, car à l’extérieur du cercle polaire, on se trouve dans la zone mondiale des alizés et des climats tempérés, situées entre les cercles polaires et les deux parallèles appelés “Tropiques”. Entre les deux Tropiques, on a affaire aux climats équatoriaux. Mais dans la zone principale, celle entre les cercles polaires et les tropiques, on a l’essentiel des manifestations de la Vie. Par exemple, on voit sur ce document que certaines parties de la banquise se trouvent à des latitudes sud inférieures à 60 degrés. A ces latitudes-là, les étés sont bien marqués et sur des terres lambda, on trouve de l’herbe, des arbres, des pâturages et de la vie animale.

Nos lecteurs peuvent réfléchir sur le document suivant AntarctiqueDoc4, du plus haut intérêt. On y lit carrément le caractère sinusoïdal de la pulsation de la banquise antarctique.

En ordonnées, nous avons les estimations, en fonction de n’importe quelle année entre 1979 et 2022, de la superficie occupée par la banquise antarctique. Les différentes couleurs des graphiques correspondent aux millésimes. Ainsi nous vérifions que la pulsation de l’étendue de la banquise est d’une régularité de métronome depuis au moins 1979. Les courbes annuelles s’agglutinent ensemble pour former un faisceau d’une beauté quasiment mathématique. La corrélation avec AntarctiqueDoc1 est parfaite.

Pour terminer cette introduction, un peu d’iconographie. On n’en a pas pléthore! Le continent antarctique est inabordable à 99%, seuls des scientifiques munis d’équipements lourds peuvent s’y promener, et si peu! nous attendons encore le journaliste de grande classe qui aura su s’insérer dans une mission d’une année et nous ramènera de rares photos prises les rares jours où il aura pu sortir à l’air libre. Les scientifiques missionnés pour ces longs séjours passent 99,9 % de leur temps dans des super Algecos améliorés où la température ne monte jamais à plus de 16 degrés Celsius. Une station complète comporte moins de 5 Algecos d’habitation, plus des locaux techniques où sont rangés des engins lourds permettant de circuler dans la neige et la glace, ainsi que des appareils scientifiques spéciaux. Ils communiquent avec le monde civilisé par Internet wi-fi, ainsi que par radio. Leur micro-village se tient toujours près des côtes du continent, pour éviter les risques de blocages dramatiques dans la profondeur du continent. Ils sont ravitaillés par avion, car l’hiver, aucun bateau ne saurait s’approcher des côtes. En plein été, ils parviennent à sortir au grand air avec des températures autour du zéro Celsius, mais en hiver, toute sortie est une expédition à gros risques. Les températures, même près des côtes, descendent couramment à moins 50 Celsius. A ces températures-là, toute erreur dans les vêtements provoquent la mort. La visière est indispensable, sinon la tête gèle rapidement. Les vents soufflent couramment à plus de 300 km/h et provoquent des tempêtes de neige soulevée qui bouchent toute vue.

Voici quelques photos de l’Antarctique, toutes prises, forcément, en été, ou au début de l’automne, ou au printemps déjà avancé.

 

La photo ImageAntarct1 montre un paysage d’été cotier familier.

La photo ImageAntarct2 montre une montagne cotière typique.


La photo ImageAntarct3 montre d’importantes montagnes cotières en demi-saison sans banquise.


La photo ImageAntarct4 montre un détail caractéristique de la débâcle de la banquise, donc au printemps.


La photo ImageAntarct5 montre un bel iceberg de taille courante, au début de la débâcle de printemps.

Les froids s’aggravent

Depuis Amundsen, il n’y a pas eu foule autour du pôle sud. En fait, il est bien établi que dans les 5 ou 6 millions de km2 autour du pôle sud, on relève depuis une trentaine d’années des températures de plus en plus basses. On s’était habitués, depuis 1980, à des relevés de l’ordre de moins 80 Celsius, ce qui enfonçait brutalement le record du froid de Verkhoiansk, qui n’était “que” de moins 67,5 Celsius.

Mais depuis une dizaine d’années, on relève de plus en plus de températures de l’ordre de moins 90 Celsius. Au début, on relevait (par des méthodes ad hoc) ces températures depuis un avion, mais depuis, on a mis au point des moyens de les relever sur place. Et on a relevé, récemment, des températures de l’ordre de moins 100 Celsius, c’est-à-dire voisines des températures régnant sur certains endroits de la Lune.

D’aucuns s’efforcent de cacher cette réalité, ou même de la nier, mais c’est un fait indéniable : le continent Antarctique se refroidit nettement depuis quelques décennies.

Tout ceci explique la relative pauvreté de la documentation photographique sur le continent Antarctique. La grande majeure partie des photos disponibles concerne la banquise et les côtes du continent. Ces photos ne peuvent être prises qu’au début de l’automne, au printemps déjà bien avancé, et en été. Le reste de l’année, les côtes sont inabordables, et les rigueurs de l’hiver excluent le tourisme, journalistique ou pas!

Banquise et glaciers

Les journalistes acquis au réchauffisme inconditionnel tiennent mordicus à faire croire aux peuples que l’Antarctique est en train de fondre, donc qu’une large part de l’humanité sera ensevelie par la montée des eaux provoquée par cette fonte, etc. Pour cela, ils nous sortent des infos, parfois accompagnées d’effrayantes photos, selon lesquelles de gigantesques morceaux de l’Antarctique, allant jusqu’à 20 ou 30 kilomètres de longueur, se détachent de la glace antarctique sous l’effet de réchauffements inouïs, etc.

Ce type d’information est au degré zéro du charlatanisme : nous allons le démontrer. Les photos de la banquise antarctique sont les seules qui ne manquent pas, au moment de la débâcle. Or la débâcle d’une banquise de 17 millions de km2 est un phénomène grandiose! la photo ImageAntarct5 est éloquente : rien de plus banal que ces détachements d’innombrables morceaux de glace de plusieurs kilomètres!

Supposons qu’on fasse le tour de la limite externe de la banquise antarctique en avion, à 10 000 m d’altitude. Alors l’horizon sera à 357 km de distance de l’avion. La superficie vue à 360 degrés depuis l’avion à un instant donné sera proche de 400 000 km2. L’examen du document AntarctiqueDoc3.pdf montre que la distance à parcourir est très voisine de 22500 km. Mais vu la distance entre l’avion et l’horizon, pour voir cette banquise en entier, il faudra faire le tour au moins quatre fois, en rétrécissant le parcours de 20 % à chaque nouveau tour. Donc il faudra parcourir au bas mot 65000 km. Donc il faudra au moins 65 heures de vol pour avoir vu la totalité de cette banquise. Un calcul élémentaire montre que pour remplir sans espacements ni empiètements toute la banquise avec des icebergs de 20 km de long et 5 de large, il en faut approximativement 170 000; ce qui montre à quel point ces icebergs de 20 km de long et 5 de large sont dérisoires dans une pareille banquise!

Les journalistes peuvent donc en filmer tant qu’ils veulent, cela n’aura absolument rien d’exceptionnel.

Mais là où nos journalistes réchauffistes se surpassent, c’est quand ils affirment que l’humanité va devoir fuir devant la montée des eaux provoquée par la fonte de ces énormes icebergs.

La vérité est que lorsque la banquise fond, elle ne fait pas monter les océans d’un seul millimètre!

Tout vient du fait que la glace d’eau douce a une plus faible densité que l’eau douce pure, et qu’il en est de même pour la glace d’eau de mer. La densité de la glace d’eau douce est 0,9167 kg / litre. Cela signifie que la glace produite par de l’eau douce moins lourde que l’eau qui l’a produite. La glace d’eau de mer a la même propriété, mais la densité de sa glace est un peu plus élevée : 0,921659….En fait, lorsque l’eau de mer gèle, sa glace est un subtil mélange de glace d’eau douce pure, de glace d’eau de mer, de bulles d’air, de poches de saumure, etc. Notons que l’eau de mer gèle à -2 degrés Celsius, et non à zéro degré Celsius comme l’eau douce pure. En conséquence, lorsque l’eau gèle, qu’elle soit douce ou de mer, sa glace flotte sur l’eau restée liquide.

Considérons une portion de glace d’eau, douce ou de mer, qui flotte sur l’eau qui a gelé en surface. Une des conséquences les plus importantes du bien connu principe d’Archimède est la suivante. Supposons que cette eau soit contenue dans un récipient étanche quelconque, verre, grand bassin, lac ou lagune. Alors si on fait fondre la portion de glace, le niveau de l’eau restera le même.

L’expérience est facile à réaliser : dans un lieu à température ambiante moyenne (disons entre quinze et vingt degrés Celsius), on remplit un saladier d’eau fraîche, posé sur une surface horizontale, sur laquelle on laisse flotter un bloc de glace d’eau douce juste sorti de son réfrigérateur. Le saladier est alors bien rempli d’eau douce de façon que son niveau affleure exactement à son bord supérieur, juste tout prêt à déborder. Pour fixer les idées, supposons que le saladier contienne cinq litres d’eau quand il est rempli ras bord, et supposons que le volume du bloc de glace soit un litre. Lorsque tout sera calmé, l’eau remplira le saladier ras bord, et le bloc de glace surnagera, il présentera une partie émergée plus haute que le niveau de l’eau, puisqu la densité de la glace est inférieure à celle de l’eau. Au départ de l’expérience, le volume de la partie émergée de la glace sera précisément 1000-916,7=83,3 cm3 (volume d’un copieux chocolat glacé). On attend que la glace fonde, et ô surprise, l’eau du saladier n’a pas débordé d’une seule goutte!

Il en va de même avec un iceberg, avec des chiffres légèrement différents puisque l’eau de mer est un peu plus lourde que l’eau douce. Supposons un iceberg à base vaguement circulaire de diamètre 300 mètres, avec une partie émergée de forme pyramidale culminant à 60 mètres. Sa partie émergée occupera un volume approximatif de 1 413 720 m3. Donc sa partie immergée (qui fera couler n’importe quel paquebot) occupera un volume approximatif de 15557708 m3. Si la forme de cette partie immergée est vaguement cylindrique, elle aura une profondeur approximative de 220 mètres.

D’après ce qui précède, la fonte d’une banquise, si immense soit-elle, est incapable de faire monter le niveau des océans d’un seul millimètre! C’est donc une malhonnêteté intellectuelle révoltante de faire croire aux peuples que la fonte des banquises va faire dramatiquement monter le niveau des océans!

C’est ici qu’il faut bien distinguer les banquises des vrais glaciers. Un vrai glacier ne flotte pas sur l’eau, il repose sur un socle terrestre continental bien solide, donc plus élevé que les océans. Quand il fond, son eau s’écoule jusqu’aux océans, ce qui fait monter le niveau général des océans.

Donc ce qui pourrait faire monter le niveau des océans dans l’Antarctique ne pourrait être que la fonte des neiges et glaces du continent antarctique, qui, elles, sont de vrais glaciers. Mais les journalistes, nous l’avons vu, ne se promènent pas souvent dans le continent antarctique et ne photographient que les banquises antarctiques à leur débâcle, tellement plus impressionnantes avec leurs immenses icebergs de plusieurs kilomètres de longueur et de largeur! c’est avec ça qu’ils font peur aux peuples avec la menace de la montée du niveau des océans…..

Nous reviendrons plus loin sur cette question de la montée du niveau des mers et océans. Signalons tout de même que le continent antarctique, vu son emplacement et vu les froidures extrêmes qui y règnent, ne fond pas beaucoup! Un signe qui ne trompe pas : il n’y a aucun cours d’eau sur le continent antarctique, malgré ses énormes quantités de glaces et neiges tassées. Sur les côtes, il y a certes une fonte locale des neiges et glaces, mais la totalité de ces écoulements n’a rien à voir avec le débit d’un grand fleuve comme l’Amazone, nous verrons cela de façon plus précise dans la suite.

Suite: Partie 3

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2 Commentaires

  1. Excellent je découvre enfin des vérités démontrées ! Les journalopes ont l’art de transformer toutes sciences en opinions fausses avec une morgue impressionnante !