Malika et le saucisson magique XIV

  1. La grande rafle

  • Tout est prêt 000 ?

  • Oui patron, l’ensemble des effectifs est positionné pour intervenir à votre ordre.

  • Parfait ! !

Dialogue impromptu entre le colonel et 000 qui se déroule à Marseille. Car nous voici à nouveau dans la capitale du folklore islamo-provençal, la cité multiculturelle au fumet si particulier de déchet urbain, devant l’un des QG secrets des anarcho-charcutiers le célèbre établissement «Le thé à la menthe joyeux».

L’habituelle clientèle de joueurs de dés et d’assistés sociaux y devisait comme d’habitude, insouciante, sans imaginer la déferlante qui allait s’abattre sur l’établissement.

  • Putainnn Enculléééé hooo ! ! ! ! Walid, ma troisième femme a dépensé l’argent des allocs pour s’acheter un nouveau niqab.

  • La salopppe hoooo ! ! tu l’as battue au moins !

  • Ouaaiiihoooo, inch allah ! !

  • OOuuaaaiihhhoo, enculé, la salope, t’as bien fait si tu laisses faire t’es plus maître chez toi, et surtout elle risque de tomber en mécréanceeeuuu.

  • Si je l’ai frappée c’est pour son bien, et par respect pour le prophèteuuu, sur le coran enculé de ta mèreeuu.

  • AAAAlllleeezzz l’Om !! Enculés les parisiens ! ! !

  • OUAAUUIIIIIHHOOOOO ! ! !

Alors que se déroulait ce dialogue d’une haute teneur philosophique, une nouvelle réunion présidée par le Père Camille se tenait dans les entrailles du café maure.

  • Chers fidèles, malheureusement aujourd’hui notre ami le commandant F de la paroisse 1 ne pourra se joindre à nous.

  • Hoooo ! !

  • Ne soyez pas déçus, il a beaucoup à faire ailleurs, ceci prouve que notre combat est proche de la victoire.

  • Bravooo !!

  • Mais nous connaîtrons aussi des échecs, aussi ne l’oubliez pas quoi qu’il arrive mes prières vous protègent.

  • Merci Père !!! Nous irons jusqu’au bout avec vous nous en faisons le serment.. Par dieu, par le Christ et par Cochonou !!!!

Alors que les ouailles du Père étaient dans l’euphorie, sans comprendre le sens prémonitoire de ses paroles, à l’extérieur le colonel rassemblait ses hommes pour l’assaut décisif, et s’apprêtait à lancer le code de l’opération.

  • Trabadja la mouquère ! Je répète : trabadja la mouquère !

A ces mots, une vingtaine d’agents spéciaux pénétrèrent en force dans l’établissement. La surprise y fut totale parmi les habitués.

  • Putainnn c’est la salope elle a porté plainte ! !

  • C’est la mairie pour mon arrêt de travail ! ! !

  • Vos gueules et mains sur les tables ! !

Marius Césaréo n’eut pas le temps de réagir, il fut rapidement maitrisé par les hommes d’élite du Stupre.

  • Vous quatre, surveillez moi ces zigotos, les autres avec moi !

Intima le colonel. Bien renseignés par on ne sait quelle traitrise ou bessonerie, les hommes refirent le parcours exécuté quelques semaines plus tôt par le commandant F. Un hasard voulu que ce jour ci le bar clandestin à pastis fut fermé.

Les super agents d’élites de francarabia se ruèrent directement vers la salle où se tenait la réunion de la paroisse 13.

  • Personne ne bouge Mains sur la table ! Hahhaha ! ! Vous êtes faits, bandes de rats ! ! Embarquez moi ce beau linge !

Pris pas surprise, les conspirateurs anti-diversité qui enrichit, ennemis de la raison et de la pensée profonde du prophète et du président Ben Sarko, n’avaient pu esquisser le moindre geste. Le Stupre venait de triompher, car cette scène se reproduisait un peu partout dans l’hexagone, une à une les diverses cellules ou paroisses tombaient. Ce fut un jour sombre pour la résistance charcutière.

Sur ordre du colonel, les prisonniers furent rassemblés dans le bar.

  • Msio, msio, innch allah !! Nous sommes de bons musulmans, de vrais marseillais sur le coran ! On a rien à voir, on fait rien de mal, on joue aux dés, inch allahhh !! On est innocents comme le prophète, inch allah !

  • Silence on a dit ! Embarquez tout ce beau monde ! Attendez, laissez moi seul avec lui. Ordonna le colonel en désignant le Père Camille. Le patron Marius esquissa un geste de surprise et d’effarement en entendant cette injonction, ceci n’échappa pas au colonel.

  • Vous avez quelque chose qui ne va pas ? Quelque chose à dire ?

  • Noon non, c’est l’émotion, je suis un honnête commerçant, je loue mes salles, après je ne sais pas ce qu’il s’y passe.

La voix trahissait un trouble certain..

  • Bien ! Nous verrons tout cela au poste, cher Marius, mais soyez certains que tout vos propos seront vérifiés, donc ne laissez pas votre faconde marseillaise prendre le dessus. Mieux vaut garder le silence que raconter n’importe quoi, il y va de votre intérêt et celui d’autres personnes ! Compris ?

Marius, décontenancé par ce conseil sibyllin ne répondit pas. Une fois les insurgés

embarqués, le colonel se retrouva seul avec le père.

  • Voila !! Nous y sommes ! Les trompettes de Jéricho ont sonné !!

  • Si telle est la volonté du divin !

Répliqua avec un léger sourire l’ecclésiastique. Ainsi s’achevait sur ce dialogue ésotérique et abscons la carrière de la paroisse marseillaise..

Quelques heures plus tard, à l’Elysée l’ambiance était à l’euphorie. Le président Ben Sarko exultait.

  • Colonel, colonel !! Je savais ne pas me tromper en vos confiant cette affaire, une fois de plus guidé par mon génial instinct !! Ducon, Ducon !

  • Pour vous servir Président !

  • Ces racailles ont été karcherisées, mon sacre sera triomphal !!! Il n’y plus d’opposants à mon immodeste personne, Banania 1er je vais le ridiculiser, ce minus qui se prend pour le plus grand. Talonette 1er arrive ! Tremble univers !! Cher colonel, je sais pouvoir compter sur vous, aussi je vous confie l’immense honneur d’organiser la sécurité des cérémonies, et une fois celles-ci passées je vous confierai une grande fonction, je sais récompenser les vainqueurs..

  • C’est un grand honneur, M. le Président, pardon Majesté !!

  • Ducon, vous savez que le palais va être renommé ? C’est une idée à Carlita, cette merveilleuse chanteuse !! Ahh ma Carlita !! Oui le palais s’appellera désormais Ryad El Ysé!! Quelle idée géniale elle a eue, pas vrai ?

  • Excellente en effet ! M. le Président – pardon : Sire – puisque vous m’avez confié cette nouvelle tâche je vais m’y atteler de suite, mais je rappelle que les interrogatoires des rebelles HPS ne font que commencer, donc je vous demande l’autorisation de continuer à m’occuper de cette affaire, car tous les malfaisants n’ont pas été arrêtés, hélas. Notamment les chefs de la cellule 1, la plus importante. le faux Hocine et l’infâme Malika qui est à l’origine de ces tourments courent toujours, il n’est pas impossible qu’il y ait eu des fuites..

  • Des fuites !!!! il y aurait des traitres ? Clouseau aurait il eu raison ?

  • Soyez certains que nous trouverons, de toute façon 90% du réseau est démantelé et ils doivent être sur la défensive maintenant et en fuite, mais je veux continuer à gérer cette affaire.

  • Bien sur, colonel, il n’a jamais dans mon esprit été question de vous décharger de cette opération, j’allais pas faire revenir Clouseau ahahahahaha !!

  • Parfait, votre Altesse, je vais contacter Jack Languille et l’Imam Enti pour l’organisation de votre sacre. Et, je vous le garantis, il marquera les esprits dans le monde entier. On en reparlera encore dans 100 ans, ce jour sera marqué dans le marbre de l’histoire.

  • Ahh mon Ducon !! Que j’aime vous entendre !!

Sur ces bonnes paroles emplies de fierté, le colonel s’éclipsa pour accomplir cette nouvelle mission qui pourrait être le couronnement de sa carrière.. Une fois seul,

le futur monarque Talonette 1er ouvrit comme il le fait dans ses moments de joie intérieure frappée d’une grande sobriété un cigare dont le tabac a été amoureusement roulé par une gironde Monica fidèle cubaine..

  • Putain !! Je les ai tous niqués !!!

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié apres contrôle.



Soyez le premier à commenter