Le sursaut d’un peuple qui ne voulait pas mourir

L’Organisation Armée Secrète, «Le sursaut d’un peuple qui ne voulait pas mourir».

«L’OAS a été écrasée par une répression telle qu’aucun état civilisé n’en avait jamais déclenché une semblable contre ses propres nationaux» (Jacques Soustelle)

Depuis plusieurs mois l’Europe subit une vague migratoire sans précédents en passe de déstabiliser ses institutions. De pauvres hères accostent par milliers nos rivages dans l’espoir d’y trouver le paradis et bientôt ils seront des millions… C’est «Le Camp des Saints», roman d’anticipation écrit en 1973 par Jean Raspail qui se réalise sous nos yeux…

Cependant dans cet imbroglio où la misère côtoie l’intérêt et l’intrigue, il est une catégorie de migrants envers laquelle j’éprouve une aversion particulière : Les lâches et les poltrons.

En effet, alors qu’en Afghanistan des soldats occidentaux continuent de mourir, que les pertes françaises se sont élevées à 89 tués et qu’au Mali 11 de nos garçons sont déjà tombés pour défendre la liberté de ces nationaux, je n’accepte pas de voir ces derniers, dans la force de l’âge, déserter leur pays. « Ils fuient la guerre », clament-ils à l’envi relayés en cela par la bien-pensance française… Mais un pays, ça se défend! On ne fuit pas quand le danger sévit sinon cela s’appelle désertion… démission… lâcheté… traîtrise…

Si ces jeunes gens dans la force de l’âge refusent de se battre, qui va le faire à leur place ? Cent de nos meilleurs soldats sont déjà tombés dans ces régions étrangères et hostiles pour un rêve de liberté qu’ils voulaient offrir à d’autres. N’est-ce-pas suffisant ?

Si ces hommes ont tourné le dos à leur pays, c’est qu’ils ne l’aiment pas. Comment dans ce cas pourraient-ils aimer la France ? Parallèle saisissant et contrastant entre ces derniers refusant le combat et cherchant leur salut dans la fuite et ces « soldats perdus » de l’Algérie française excluant toute idée de capitulation, de démission et d’abandon.

Contrairement aux migrants, face à l’adversité, ces Français d’Algérie surent redresser la tête, s’unir et se défendre dans un combat inégal, cruel, inexorable, d’autant plus cruel et inexorable que chacun savait qu’il s’agissait du dernier… du combat du désespoir. Alors, un sigle… trois lettres allaient leur ramener l’espoir: Organisation Armée Secrète

Ce sigle représentait un idéal de combat contre le déracinement et contre la honte. Il n’avait aucun caractère politique, puisque spécifiquement charnel.

C’est après l’effondrement du putsch, d’avril 1961, que l’OAS devait atteindre la notoriété en Algérie et ne devint vraiment active qu’au lendemain de cette chose extraordinaire qui ne fut qu’une vaste fumisterie: La trêve « unilatérale » décidée par Paris et qui permit aux rescapés de l’Armée de Libération Nationale (A.L.N) de reprendre la population en main aussi bien dans les campagnes que dans les centres urbains. Attentats, égorgements, mutilations se multipliaient. Devant les cadavres des égorgés et les visages grimaçants des mutilés, toute velléité de résistance s’effondrait. Le ressort se brisait. Les Musulmans fidèles à la France étaient les premières victimes ; la peur, peu à peu, les menait dans les rangs du FLN.

«De Gaulle veut notre mort!» Ce fut le cri de guerre et de désespoir d’un million d’Européens qui, las d’apprendre le massacre de familles françaises, s’organisèrent en commandos. Les magasins arabes flambèrent à leur tour, le plastic détruisit des bains maures. Les affrontements, les combats de rues se multiplièrent sans que les forces de l’ordre n’arrivent à juguler cette flambée de violence. L’Algérie entière était déchaînée.

Les «stroungas» explosaient partout et aux grenades lancées dans les tramways et les autobus par le FLN, répondaient les mitraillages des cafés maures. Partout du sang, des morts qu’on enjambait dans les rues. La folie s’était emparée de ce pays autrefois si paisible et si heureux.

De nouveau la presse se déchaîna qualifiant de « monstrueux » les attentats commis contre les Musulmans. Elle baptisa du nom de «ratonnades» ces actions désespérées et affirma sans vergogne que «les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les «patriotes» gaullistes!»

Faute de protection de l’armée ou de la police, la population européenne se faisait justice elle-même appliquant la loi du talion, condamnable par son aveuglement, mais explicable par les souffrances endurées depuis sept années.

On oubliait la terreur qui avait régné depuis si longtemps, on ne se souvenait plus des charniers de Mélouza et d’El-Halia, des bombes du stade d’El-Biar et du casino de la Corniche, on ne prêtait aucune attention aux grenades du FLN qui explosaient chaque jour dans les quartiers européens, les cafés, les écoles, aux arrêts d’autobus. On feignait d’ignorer les enlèvements qui se multipliaient dans tous les coins du territoire, les égorgements et les viols. Seuls importaient les « ratonnades » que le journaliste, Yves Lavoquer, comparait aux «pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis»!…

L’OAS était une révolte : révolte des habitants de toute une province qui se sentaient abandonnés par la mère Patrie et qui se voyaient placés dans l’alternative suivante : quitter leur sol natal et devenir des déracinés ou rester sur place pour subir les spoliations et les vengeances, le couteau, la balle et la hache. Et qui formait ses rangs, sinon des hommes courageux, le plus souvent des humbles qui n’avaient ni privilèges à défendre, ni fortune à sauver ?

L’OAS, c’était à la fois, le combattant de l’ombre, l’enfant qui collait une affiche et mourait le pinceau à la main, le vieillard qui guettait et sifflait à l’entrée d’un quartier pour avertir de l’arrivée des «forces de l’ordre», la ménagère qui transportait des tracts dans son panier en allant au marché et ces familles qui hébergeaient les légionnaires du 1er REP après la dissolution de cette prestigieuse unité. Elle était une armée d’ombres, l’armée miraculeuse de l’amour et du malheur. Elle représentait, pour la population d’Algérie, le dernier espoir et l’ultime recours contre un désespoir passionnel. C’était la bouée de sauvetage à laquelle le naufragé tente de s’accrocher.

Ses éléments se battaient non par ambition, non par intérêt, mais parce qu’un sentiment sur lequel aucun raisonnement n’avait de prise -l’attachement profond à la terre natale- les avait conduits à la révolte. L’OAS c’était, comme l’a écrit Alain Peyrefitte, «le sursaut d’un peuple qui ne veut pas mourir» (1).

Une évidence s’imposait cependant : S’il n’y avait pas eu le FLN, il n’y aurait pas eu d’OAS. Si de Gaulle avait laissé l’armée abattre le FLN –comme elle aurait pu le faire- il n’y aurait pas eu non plus d’OAS… c’est une vérité première.

Durant un an elle fit la guerre, comme le FLN la fit durant sept ans et, pour son malheur, les Français de Métropole ne retinrent d’elle que ses aspects les plus noirs. Ils ignoraient –ou feignaient d’ignorer- les exactions du FLN, des barbouzes et des gendarmes mobiles. Ils ne considéraient déjà plus l’Algérie comme un département français… et ils s’en fichaient. Ils souhaitaient se débarrasser au plus vite du «boulet algérien» -terme propre au général président- Les communistes jubilaient et poursuivaient leur propagande de destruction basée sur la sempiternelle rengaine : «Les pauvres Musulmans exploités par les salauds de colons», terme englobant tous les Européens d’Algérie, qu’ils fussent employés, ouvriers, commerçants ou fonctionnaires, tous issus d’une immigration désirée… quand elle ne fut pas imposée par la Métropole avec les déportations de 1848 et 1870.

Pour autant, l’OAS ne désarmait pas. Dans certains points du bled dont l’armée se retirait progressivement depuis l’été 1961, elle avait tenté l’implantation de maquis pour lutter directement contre l’ALN sans populations interposées et dans le secret espoir de dégager une portion de territoire où son autorité serait reconnue. Guelma, Bouira, Tipasa, Coléa… autant de vains essais. Les commandos furent encerclés par l’armée et, incapables de tirer sur des soldats français, se rendirent. L’ultime et spectaculaire tentative eut lieu dans l’Ouarsenis, le 29 mars 1962 et se solda par un sanglant échec et la mort de l’un de ses chefs, le commandant Bazin. Trahie, l’OAS, au lieu des alliés qu’elle attendait (les harkis du Bachaga Boualam et deux unités régulières de l’armée) tomba sur des concentrations de forces FLN dix fois supérieures en nombre dont il a été affirmé –et jamais démenti- qu’elles avaient été amenées à pied d’œuvre par les véhicules des gendarmes mobiles français. Un combat désespéré qui alla jusqu’au corps à corps, s’engagea. Les hommes de l’OAS qui échappèrent à la tuerie furent pourchassés et quand ils furent rejoints, sauvagement abattus.

Ce fut là la dernière bataille de l’OAS… son Camerone!

José CASTANO

(1) Dans son livre «C’était De Gaulle», Alain Peyrefitte rapporte ce propos de l’homme de Colombey : «Les gens de l’OAS me haïssent parce qu’ils sont aveuglés par leur amour de la France. Mais si ceux qui soutiennent le FLN me haïssent tout autant, c’est parce qu’ils sont aveuglés par leur haine de la France».

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40 Commentaires

  1. L’OAS et l’armée sans la trahison de DE Gaulle pouvais virer le FLN et rétablir la paix sans attentats…
    Donc en France l’armée pourrait en faire autant et nous débarrasser du danger mafieux des zones de non droit !

  2. Belle présentation d’un réseau de résistants abandonnés par la France.
    J’ai rencontré plusieurs fois le Bachaga Boualam à Mas Thibert où il était assigné à résidence avec une partie des Harkis qu’il avait pu sauver en les ramenant d’Algérie après plusieurs refus des autorités françaises. Cet ancien vice-président de l’assemblée était un amoureux de la France. Il était révolté par l’abandon de tous ces soldats qui avaient combattu pour la France. Je me souviens de l’un de ses bras droits qu’on appelait le “commandant”. Il réglait lui-même les problèmes quand un jeune ou moins jeune semait le trouble ou commettait le pire dans ou aux alentours de Mas Thibert. Il faisait la police de manière expéditive… beaucoup de voyous disparurent. Mais le calme régnait. Aujourd’hui, on voit ce qui se passe dans les rues de toutes les villes françaises…anarchie, drogue, kalachnikov, exécutions, viols et j’en passe. La France est perdue. Et il n’y a pas d’homme providentiel en vue.

  3. Le quarteron a fini à Tulle et de Tulle est venu celui dont la fin de mandat nous a donné le quadragénaire qui n’a pas eu honte de vomir sur les miens (famille ou amis) par ses propos à Alger le 15 février.”je vous ai compris” et pour tous ceux qui ont souffert et pour certains encore souffrent, dans leur chair et en leur âme, merci RL pour ce papier, pour eux qui ne doivent rien regretter, non rien de rien!

  4. C’est comme la fausse empathie pour les Harkis qui n’étaient que des traitres… leur job c’étais traitre avec un coup des dénonciations aux arabes… et un autre coup dénonciations aux français et même le meurtre de français qui leur faisait confiance… Des gens que nous n’aurions jamais du accepter chez nous et qui aujourd’hui représentent une forte communauté musulmane toxique et dangereuse… Zemmour prépare une HISTOIRE DE FRANCE…. j’espère qu’il remettra l’Algérie face à ses crimes et trahisons !

    • Bonjour Claise!
      Je ne rentrerai pas dans un débat stérile car n’étant ni né en Algérie, ni n’y ayant vécu, je ne m’autorise pas à parler de ce que je ne connais pas.
      Je suis simplement interpellé sur votre jugement des Harkis!
      Laissez-moi donc écrire sur le peu que j’en sais avec certitude:
      Un certain Jean-Marie Le Pen revint en France en amenant quelques Harkis qu’il put sauver du massacre par leurs coréligionaires, contrairement aux ordres formels du gouvernement.
      Ayant été en 1986 à Perpignan membre du F.N, notre “chef” se prénomait Monsieur Kawa (Harki ayant combattu sans avoir jamais trahi la France).
      Les Harkis furent ensuite parqués, cela l’histoire ne l’a pas inventé, puis logés, bien plus tard, regoupés dans des cités HLM.
      La troisième génération de leur descendance est effectivement celle qui, majoritairement, constitue les “français” singes hurleurs d’aujourd’hui.
      Mais ne croyez-vous pas que nous y avons une part énorme de responsabilité? La France a maltraité ceux qui ont combattu pour elle, allant jusqu’à l’interdiction du dégilement au 14 juillet!
      Alors, si la haine s’est installée, c’est que nous l’avons crée!
      Tout n’est pas blanc ou noir, le gris existe aussi (sans chercher à faire un jeu de mot, quoique…).
      Attention! Que l’on ne se méprenne pas sur mon Patriotisme!
      J’appartiens à ceux qui sont prêts car préparés à combattre sans aucune pitié toutes les racailles arabo-musulmanne et autres sous-races d’importation!
      Mais que l’on ne vienne pas me parler de flinguer des gens qui sont de vrais français ayany le malheur d’avoir une gueule de crouille ou de nègre! (je ne dis pas que ce sont vos propos).
      Cordialement

      • Pour moi les harkis ne sont pas des français et ne le seront jamais… se sont des arabo musulmans avec toutes les tares… Complètement désignés comme traitres par leurs frères algériens… Il nous ont apporté quoi en France ?… un bordel monstre. Comme tous les étrangers mal intégrés ils ont gardés la haine de la France… Comme écrit plus haut j’ai fait mon service militaire à l’époque et ces gens illettrés et en abus d’autorités étaient des gros connards… Alors je suis prête à défendre des français même connards… mais pas des algériens cette merde et tampis si quelques rares exceptions avaient une vrais conscience humaine de bon niveau… ce que j’ai du mal à croire vu le contexte de l’époque ou le QI général ( moi gradé ) était de 3/20 y compris les français, QI des trois jours de recrutement ! ( Prés d’AGEN on en avait 20 000 qui nous font chier grave… et voir les descendants complétetements tarés…ou cette connasse qui viens de passer chez Ruquier… Moix l’a envoyer chier !…Moment de bonheur… Pour avoir vécu 25 ans à Perpignan je connais les camps… j’y ai même tourné un film… Lisez les témoignages de casernes en Algérie ou les harkis ouvraient les portes pour que nos soldats se fassent égorger… Si le FLN les avais acceptés ils seraient restés en Algérie à cracher sur les français… Déjà une majorité de français sont des grosses merdes alors ces déchets mercenaires pour pas crever de faim, c’est idem les merdes de français genre gauchistes ou PD refoulés etc… la nature humaine c’est pas terrible… il vas falloir que je m’en paye un pour me défouler…

      • Merlin – je partage votre sentiment. Je trouve les propos de Claise choquants. Ils ne correspondent pas à la réalité. Les Harkis venus d’Algérie, après avoir combattu aux côtés de l’Armée française, auraient mérité un meilleur traitement que celui qui leur a été réservé. Claise crache sur tout et son aveuglement, partagé par tous les extrémistes de tous bords, est la cause des erreurs commises. Si les Harkis avaient été traités correctement, leurs enfants ne seraient pas dans la rue pour détruire la France.

        • Heureusement que vous êtes l’avocat des harkis car les algériens et pro arabes les détestent à un niveau de rejet extrême…
          Mais de défendre ces gens pas clairs du tout et même bizarres ce n’est pas l’intérêt de la France…
          Mal reçus à une époque ou la France vivait les cicatrices de la guerre c’est trop exigeant !
          Mes chacun ses amours !

          • Vous enfoncez une porte ouverte. Comment les Algériens et les pro-arabes ne pourraient ils pas les rejeter ou les honnir. Ils passent pour des traîtres à leurs yeux. Pour les restes, et à l’égard de la France, il y a eu moins de Harkis traîtres que de Français pure souche… combien ont porté les valises du FLN parmi les socialistes et les communistes chez qui la trahison est une seconde nature…rappelez vous Vichy !

  5. Quand je suis allé en 6ème, Pascual un de mes camarades de classe était un pied-noir d’Algérie; presque toute sa famille (frères et sœurs y compris) avait été égorgée en une nuit en 1960, par leurs métayers musulmans, qu’ils considéraient pourtant comme des amis, et avec lesquels les enfants partageaient la même école et les mêmes jeux…

    • Ce que vous écrivez est vrai, (des faits analogues me furent reportés) comme il est vrai aussi que j’avais une amie Kabyle (blonde aux yeux bleus) dont la famille fut massacrée par des salopards du fln; amie qui fut sauvée par deux Harkis…qui, eux, eurent la gorge tranchée.
      Cette amie que je n’ai jamais revue depuis 1966, si ma mémoire ne me fait pas défaut, était traumatisée à vie, j’en suis convaincu…
      J’image qu’il en est de même pour votre camarade de classe.
      Quelle sale histoire cette période!

  6. José Castano merci. Votre piqure de rappel est nécessaire. N’oublions pas ceux qui ont lutté jusqu’au bout, résisté tant qu’ils ont pu, souffert pour leur idéal.
    J’avais pour ami Alain de la Tocnaye qui a tenté le tout pour le tout avec trois ou quatre camarades…le Petit Clamart, vous connaissez la suite… C’était un homme de grande valeur, courageux, jusqu’auboutiste, un homme de conviction.
    Pour lui l’honneur passait avant tout. Ce fut mon dernier grand ami.
    Encore merci Mr Castano.

  7. Les enjeux économiques autour des ressources minières et énergétiques de certains de ces pays, puis les migrations organisées et financées (G. Soros) pour d’autres ne sont pas étrangères à ce chaos. L’invasion de l’Europe est planifié depuis longtemps pour la détruire avec le consentement de ses populations.

    • Exactement… Bien vu votre commentaire et si je puis dire j’ai une pensée particulière pour tous les pied-noir que j’estime et admire ayant beaucoup de contact avec ces gens là, d’Algérie en autre qui ont participé à la grandeur de l’Algérie, autrefois et qui sont rentrés en France, bredouilles, une main devant et une main derrière sans aucune reconnaissance de part et d’autre… Mon coup de gueule de ce soir…

  8. Exactement, ils se tirent en laissant femmes et enfants les ”courageux ”On envoie nos soldats pour défendre le pays des fuyards !!!faut le faire, le pire ou triste chapeau le sieur de l’Élysée critique son pays depuis l’étranger…c’est vraiment lamentable…

  9. Ce fut une tragédie historique au point tel que seuls(es) celles et ceux qui ont longuement vécu en Algérie, qui y sont nés(es)peuvent décrire en connaissance de cause, même après avoir posé tristesse, haine et colère!
    Un cousin a fait cette saloperie de guerre…Il en est revenu ivrogne…
    Ce que j’en sais l’est par les ouvrages dont ceux cités plus haut.
    A ce que je sais, les gens de l’O.A.S étaient composés de personnes majoritairement de modestes conditions, des gens qui adoraient la France et qui adoraient leur pays: l’Algérie Française!
    La tragédie est le prix de leur sang versé…Les pourritures à képi les ont assassinés et fait assassinér…
    ILS OBEISSAIENT AUX ORDRES COMME LES SS OBEISSAIENT A HITLER!!!!

    La messe fut dite.
    Pour ma part, je rends les honneurs à ces fiers combattants, aux harkis morts pour une France qui ne voulut pas les reconnaître!
    Je rends les honneurs aux 4 Généraux qui firent ce que l’on nomme: “Le Putsch d’Alger”! Ils avaient Foi en leur action et n’ont pas trahi!
    Bien qu’étant profondément gauliste pour de nombreuses autres raisons, je ne défendrai pas cet homme au sujet de l’Algérie, ni le condamnerai. Il y eut tellement d’eaux troubles dans cette horreur et tellement de salopards de communistes pour aider le FLN et porter la haine de la France de “Dunkerque à Tamanrasset” que je pense que De Gaule subissait de terribles pressions politiques…Il savait depuis longtemps qu’il ne pouvait pas et ne devait en aucun cas garder l’Algérie comme Française! L’avenir lui a donné raison au prix d’une ignoble trahison…Que s’est-il réelement passé en cette triste période?
    J’aimerais être éclairé sur le sujet…

    • Il faut savoir que les USA ont soutenu le FLN algérien (armes…) une amie qui travaillait dans la boîte se souvenait des armes qui transitait vers le fln dans les containers “coca-cola” .. (et ce n’ est qu’ un détail) Pour en savoir plus sur la longue période de juin 1940 à 1969 , vous pouvez lire “L’Ami américain” d’ Eric Branca ! on en apprend des raides ! y compris sur l’ Algérie .. de quoi rester sur le cul .
      http://www.editions-perrin.fr/livre/l-ami-americain/9782262068363

      • Merci EQUALIZER!
        Je sais, de longue date, que les ricains ne furent jamais nos amis, bien au contraire! Du reste, ils n’ont jamais été les amis de quiconque, à commencer par les Amérindiens, n’est-ce pas!
        Ils ont ruiné l’Argentine qui, il y a plus d’un siècle était un des pays les plus riches du monde, le Vénézuela, enfin, bref ils ont mis à mal toute l’Amérique du Sud! Ne parlons pas des guerres de 70, 14, et 40! Y’a eu bon Banania pour eux!
        Mais pour l’Algérie, j’en reste baba!
        Merci encore pour le lien!
        Cordialement

      • Nos “amis” US , du moins une partie de la CIA a aussi soutenu le Putsh des Généraux pour dégager De Gaulle , pas pour les français d’ Algérie dont ils n’ avaient rien à faire . Dans ces histoires de géopolitique et d’ intérêts économiques (matières premières , zones d’ influences) les peuples sont régulièrement les dindons de la farce , leurs divisions exploitées voir encouragées . Machiavel l’ avait bien vu … De Gaulle l’ a lu et retenu . Quand il s’ agit de De Gaulle , je suis partagé entre admiration (ses vues géopolitiques, l’ indépendance nationale, la “grandeur” de la France) et l’ aversion pour son abandon criminel des français d’ Algérie . Cette guerre coloniale pouvait finir autrement mais en aucun cas par le massacre des européens d’ algérie et des harkis . L ‘armée français étant encore sur place aurait du intervenir aussitôt pour empêcher les assassinats , et faire respecter la trêve . Ce ne sont pas les planqués de l’ ALN , revenus tout frais de Tunisie , qui auraient pu faire la Loi ! Non , vraiment , pour moi , cette tragédie ne passe pas .

        • Je suis entièrement en accord avec vos propos mais pour la “décharge” de De Faule, ne pas oublier que les cocos (encore eux) et leur P.C.F étaient “quasiment” la première puissance de France! N’oublions pas thorez la grosse merde! Des enculés comme Reggiani, Mouloudji qui soutinrent le F.L.N!
          De Gaule craignait une guerre civile sous l’égide communiste…Il n’a fait qu’en retarder l’échéance!
          Quoi qu’il en soit, on ne peut lui pardonner l’ignoble abandon des Français d’Algérie ni celui des Harkis!
          Pour le reste, ce fut un grand, très grand homme d’état (et pas que par la taille)!

    • Eléments de réponse :

      peu après Sidi-Ferruch, des rencensements montraient que cet immense espace, rattaché on ne sait trop pourquoi à Alger était peuplé de nomades vivant chichement de leurs troupeaux et divisés en tribus se livrant de perpétuelles guerres de proximité, comptait environ 500 000 âmes.

      En 1840, Alger était devenu une sorte de Chicago relativement prospère, objet de spéculations immobilières et autres activités lucratives de toute sorte, dans une ambiance où la loi ne commandait pas tout, loin de là. La France
      ne voulait rien d’autre que la sécurité maritime et ne songeait pas à conquérir l’intérieur. Mais les tribus demandaient de plus en plus souvent l’intervention des français pour arbitrer leurs interminables guéguerres, et de fil en aiguille, par une sorte d’engrenage, il fallu bien s’intéresser à l’intérieur. Néanmoins on ne pouvait pas parler de colonisation, les français se seraient contentés d’une bande côtière bien sécurisée. Le Second Empire mena une politique pro-arabe, plutôt opposée à la dispersion des forces françaises dans des efforts de type pionniers. Autrement dit, Napoléon III mena une politique inverse à celle qui prévalait alors aux USA, qui ne cessaient d’ouvrir espace sur espace à la colonisation blanche.

      Après les désastres de 1870; suivis de quelques hésitations de même pas quelques mois, la France tourna sa veste 100 % et la Troisième République décida une politique de colonisation systématique, mais à la française, avec ses qualités et ses défauts.

      Qualités : les populations autochtones furent grosso modo beaucoup mieux ménagées que celles des USA. Rapidement, on a déployé des efforts de santé publique, d’établissement de cadastres, qui diminuèrent les conflits internes, de création de routes etc e chemins de fer, pendant que La Mitidja fut peu à peu assainie, une oeuvre magnifique payée cher par ceux qui l’accomplirent, au prix de leur santé et de leur vie. L’Ouarsenis décolla avant le reste du pays, en partie grâce à cette Mitidja qui d’enfer sanitaire était devenue un jardin prospère.

      Ces efforts, ne rêvons pas, n’avaient pas que des motivations humanitaires, la période ”Chicago” n’était pas tout à fait révolue, mais c’est un fait, ils aboutirent à un décollage spectaculaire de la démographie autochtone. Je possède d’anciens opuscules très bien faits édités par l’administration française, où sont scrupuleusement notés tous ces progrès démographiques et ces actions de santé publique ainsi que d’instruction publique.L’augmentation de la population autochtone était remarquablement régulière et importante, largement supérieure à 10 ou 15 % par an.

      Des photos de classe d’époque montrent des classes à très forte majorité autochtone, tenues par des hussards noirs français austères, remplissant leur mission fièrement, en costume impeccable et noeud papillon.

      Essayez de vous pocurer, ou d’aller lire dans quelque bibliothèque, le beau livre ”L’Algérie des souvenirs” de Gaston Bonheur (lui-même un de ces hussards moira qui a enseigné en Algérie toute sa vie, en étant nommé de poste en poste un peu partout). Il est riche de photos extraordinaires, qui rappellent par bien des côtés l’ambiance de La Nouvelle_Orléans à l’époque des steamers à roues à aube. Avec quelque chose en plus : les bâtiments administratifs bien français, au style Maure rendu obligatoire par la République Française, et qui était jalousement contrôlé par des inspecteurs tâtillons sur les moindres détails, ça ne rigolait pas ! (résultat : les plus beaux monuments d’Algérie de pur style Maure sont ceux construits à l’époque par les français. Certains figurent au patrimoine mondial de l’Unesco, sauf erreur de ma part, par exemple, le fort Laperrine). Vous y verrez la photo d’une école coranique pour jeunes filles musulmanes construite par les français (il y en eut bien d’autres) ; Elle est magnifique et l’intérieur est incroyable, ces jeunes filles N’Y SONT PAS VOILEES, on ne peut appeler ”voile” la sorte de petit fichu très discret qu’elles portent sur la tête, très semblable aux fichus que se mettaient aussi souvent les femmes françaises s’activant chez elles au ménage et aux enfants. En revanche, on y voit ces jeunes filles vêtues de jupes amples et de corsages décorés de dentelles visiblement de style Maure, très belles, et à cela, on reconnaît qu’elles sont musulmanes. Mais l’islam n’était pas du tout un problème en Algérie française des années 1872-1810. En tout cas ces jeunes filles musulmanes sur cette photo, paraissent belles, épanouies et sont penchées gentiment et en paix sur leur ouvrage, ça fait rêver….c’était là à mes yeux la différence fondamentale avec la colonisation qui se poursuivait alors aux USA, jamais vous ne trouverez dans l’histoire de cette autre colonisation de photo d’école pour jeunes filles amérindiennes analogue à cette école coranique que je décris.

      Je ne puis ici a raconter exhaustivement ce riche ouvrage de Gaston Bonheur. Cet auteur prévient ses lecteurs : il s’est arrêté volontairement à tout ce qui pouvait évoquer un futur moins brillant, il n’a voulu absolument rien montrer queue qu’il a vécu toute sa vie là-bas, cet espèce de bonheur tranquille qui émane de ces photos, des photos de paix et d’ordre où plusieurs peuples se côtoient manifestement EN PAIX, qui donnent envie de pleurer.

      Par exemple, dans des petites villes du sud algérien, des casernes de régiments de spahis furent créées et les régiments étaient essentiellement des musulmans, montés sur dromadaires, ça aussi il faut le voir sur les photos : casernes bien tenues, cavaliers des dromadaires impeccables avec leur tenue locale (burnous réglementaire entre autres) et leur caserne flambant neuve avec drapeau tricolore flottant discrètement aux vents du désert, en arrière-plan, comme ils avaient l’air fier ! ça aussi, inimaginable aux USA….

      Pour la suite, je peux développer mes propres opinions. La grande cassure qui brisa ce que je considère comme un élan est née de la défaite de juin 1940. Sans elle, le pays aurait forcément évolué vers une large autonomie plutôt plus intelligente que dans les Commonwealth anglais, avec mélange progressif des populations qui commençait à bien s’esquisser dans les hautes sociétés autochtone et pied-noire. Le pays aurait alors profité à plein des découvertes pétrolières des années 1950, et le rêve de Soustelle : des USA à la française, avec un vaste territoire de Dunkerque à Tombouctou, doté de sources d’énergie abondantes et bien à nous, français de métropole plus français d’Algérie (uranium du Hoggar et pétrole saharien, de quoi assurer notre indépendance énergétique et notre expansion démographique pour au moins deux ou trois siècles. Des vox intelligentes d’étaient élevées à ‘l’époque, entre 1914 et 1938, pour décrire cet avenir de nos possessions algériennes, par exemple celle du banquier Octave Homberg. Ces gens-là voyaient loin, déjà à cette époque, ils réclamaient le dessalement de ‘peau de mer et la transformation progressive de certaines vastes zones du Sahara en jardins luxuriants. Nul doute que sanie cette saloperie de 39-45, nos énergies se seraient peu à peu investies à fond dans cette immense aventure : faire reverdir le désert !

      Mais cette saloperie de défaite de juin 1940 a tout cassé. Tant que Pétain semblait encore le chef de la France, rien ne bougeait cependant, car on l’oublie trop, la nation algérienne n’est née que de la France, elle n’avait jamais existé auparavant et sa formation, en 1940, n’était pas achevée, comme je viens de l’expliquer. Donc tout tenait encore debout jusqu’à fin 1942, mais ce n’était qu’un leurre, les termites marxistes étaient déjà à l’oeuvre. Il aurait fallu que les USA gagnent vite et bien et reconquièrent la France aux côtés de l’Armée d’Afrique pour que tout reparte (c’était la seule chance de tout rattraper, c’est tout ce qu’on peut dire). Quand Pétain fut définitivement sorti de l’Histoire après le débarquement américain de fin 1942 accompagné du sabordage de notre marine de guerre à Toulon, tout tenait debout mais tout n’était plus que décor. Le peuple autochtone à qui nous avions construit des écoles coraniques pour jeunes filles était fondamentalement un peuple fier, absolument rien à voir avec ces racallles qui nous crèvent ici et maintenant et qui auraient fait honte à Abd-El-Kader Ils pouvaient facilement s’assimiler à la France forte et victorieuse de 14-18 ; mais en aucun cas, à une France humiliée en juin 1940 et en proie aux misères sans nom de l’Occupation, avec cette division du territoire en deux. La vraie cassure a été là : les brisures psychologiques majeures ne peuvent jamais se recoller. Les marxistes le savent bien et se sont engouffrés dans la brèche, ça a commencé à SETIF en 1945 et depuis, ça n’a jamais arrêté. Il est inutile que je poursuive, le rêve de Soustelle ne se réalisera plus jamais. Les français sont en train de crever définitivement peut-être de cette défaite de juin 1940, qui a ouvert les vannes du gauchisme, du renoncement en tout, de la contestation permanente, de toutes les déviances imaginables (si les militants sexuels de toutes catégories; homos, bis ou n’importe quoi d’autre, s’imaginent avoir inventé quelque chose, c’est à mourir de rire, depuis que les hommes existent on avait déjà tout vu, pas besoin de s’instruire beaucoup, et toujours, dans les époques de malheur, c’est là qu’on en voit le plus—cf. ”La Peau” de Malaparte, à lire et à relire…—).

      Tout ce que l’on peut faire, c’est tirer les leçons des ratages du passé. Le grand ratage de la France moderne c’est l’Algérie, celle du rêve de Soustelle. Il est impossible de réussir des oeuvres de cette ampleur si on est faible.

      Or, depuis la courte embellie des années 1965-1981, la France, qui avait pris les bons rails avec son programme nucléaire réussi et le volontarisme industriel de Pompidou, est redevenue faible, économiquement, et par suite logique, faible intellectuellement aussi (on peut cocorifier en maths, quelle dérision ! on n’aurait même pas les ingénieurs pour reconstruire notre programme nucléaire civil réalisé en 1974 et 1981. La Science s’est enfuie de chez nous, remplacée par les écocolos, et par leurs complices marxistes, les pires destructeurs de la science et de l’industrie).

      C’est la raison principale de la faillite européenne. Il ne fallait pas se lancer dans Maastricht en étant faibles. Il aurait fallu reconquérir la puissance industrielle et économique D’ABORD, car APRES, là on aurait pu s’associer. C’est toujours perdant de s’associer quand on est faible ! c’est notre faiblesse née en juin 1940 et jamais rattrapée de façon STABLE et DURABLE qui nous a fait perdre l’Algérie. C’est encore elle qui va nous faire rater le train européen, qui avec une France forte, aurait pu devenir la troisième force capable de sauver l’Occident et notre civilisation incomparable.

      • Oubli : les 500 000 de 1840 étaient passés, peu avant notre grand départ de 1961)62, à plus de 12 millions…..multiplication par 24 an 130 ans….et les marxistes qui nous traitent de génocideurs, salauds; salauds !

      • Merci TERMINOTAURE!
        Au fait, tant que j’y pense, avez-vous résolu cette vieille petite devinette postée sur la gamine anciennement confiée aux bons soins des muzz?
        :)

          • Non, cher Merlin, je ne connais pas la blague mais si on me mettait un revolver sur la tempe en me donnant l’ordre de répondre n’importe quoi mais de répondre, je dirais ceci (attention c’est du nième degré, impliquant le QI du mec qui est censé rigoler, comme dans ”C’est l’histoire d’un mec” de Coluche) :

            Le comble pour un garagiste, c’est de réparer les pannes d’allumage en trifouillant dans les vices des platinées

            • C’eût pu être cela (waouh!), mais non; voici la réponse:
              Le comble pour un garagiste est de déshabiller sa DS (déesse) pour s’en faire une ID (idée)!
              Si ATHENA lit ce post, qu’elle n’en prenne surtout pas ombrage; je n’ai fait que sauter sur l’occasion en rapport avec votre commentaire qui m’a bien fait rire!
              :)

            • C’est bien connu: “les brunes ne comptent pas pour des prunes”! Quant à trifouiller dans les vices des platinées (lol!), il fallait la trouver cette balague!
              Moi, je préfère serrer les vis, j’aime pas le danger car je suis une petite nature…
              Amicalement à vous!
              Qu’est-ce qu’on se marre!

      • très juste , cela correspond au livre très bien fait de Pierre Montagnon “L’Histoire de l’Algérie -des origines à nos jours-)
        http://www.chire.fr/A-178479-histoire-de-l-algerie-des-origines-a-nos-jours.aspx

        Il faut savoir que les USA avait déjà des vues sur le Maghreb déjà avant 1940 .. et qu’ ils ont toujours été là pour nous savonner la planche . Quoiqu’ il en soit l’ Histoire ne repasse pas les plats . Mais si la colonisation à son revers de médaille , elle reste une geste historique grandiose de notre Histoire dont on n’a pas à rougir ! des hommes y ont versé assez de sueur sang et larmes pour que l’ on aborde l’ histoire coloniale avec sérénité .
        Pour se souvenir de cer que fut la France , on peut se procurer :
        “L’Empire Colonial Français” – Quand la France rayonnait dans le Monde 1608-1931 – un grand ouvrage format 25×32 assez cher (35 euros) mais qui les vaut bien ! de Dimitri Casali et Nicolat Cadet (pub’ gratuite !)

        https://www.la-nrh.fr/2016/07/lempire-colonial-francais-1608-1931-de-dimitri-casali-et-nicolas-cadet/

  10. Bravo ! très juste rappel du combat perdu de l’ OAS … la fin de l’ Algérie française fut un immense gâchis , une tragédie qui a du mal à passer cpour les derniers témoins . Depuis , de capitulation en capitilation … Sans doute que l’ Algérie aurait fini par être “indépendante” (de qui?) mais fallait-il pour autant livrer sans défense les français et algériens fidèles à la France ? certes non ! et cela reste une tache sanglante de déshonneur . Méditez cette tragique page d’ Histoire car elle pourrait bien devenir la nôtre . S’ il vous faut faire face aux forces du désordre n’ ayez aucun état d’ âme ..

  11. Ca fait trop mal de lire ça.

    Je ne voulais au départ rien écrire de plus après cette douloureuse lecture qui sans rien m’apprendre, me replongeait dans les années 1958 à 1962 comme si je les revivais une seconde fois.

    Alors je n’ai pas résisté à écrire ceci :

    L’Armée française, dans cette abominable affaire, a réussi à vaincre militairement le FLN à plate couture, puis à se retourner centre les ”antidégagistes”, enfin à utiliser les vaincus du FLN pour vaincre, au pris fort, ces ”’français qui refusaient de mourir” qui se reconnaissaient dans l’OAS parce que c’était la seule et unique planche de salut.

    Et ce prix fort, c’est maintenant que nous le payons, ou plus précisément, que nous commençons à la payer.

    De Gaulle avait fait voter des lois qui se révélèrent efficaces et salutaires pour inciter les parisiens à ravaler leurs maisons et à les équiper de sanitaires décents. Dans une allocution radiodiffusée et télévisée, peu avant la présidentielle de 1965, il s’était exclamé, en digressant d’un thème principal que j’ai oublié :

    ”Soit dit en passant, qu’il est beau, notre Paris rajeuni ! ”

    S’il revenait maintenant, il pourrait contempler et admirer le prix fort qui est devant nous : (je cite de mémoire, mais avec une fidélité serrée, un journaleux anglais qui vient de l’écrire ces jours-ci) :

    ”Paris, ville la moins sûre, la plus sale et la plus insalubre de toute l’Europe, avec la gale et les punaises qui sévissent partout ainsi que la criminalité (….)”

    Et j’ajoute :

    Paris, redevenue cloaque en plein air avec déjections nauséabondes partout, dont l’odeur pestilentielle chasse les riverains de toutes les pièces donnant sur des rues ou avenues, mêlées à des détritus pourrissants où pullulent des rats (jusques au Champ de Mars, si, si ! des rats au Champ de Mars, la deuxième plus belle esplanade du monde derrière l’ensemble Concorde-Champs Elysées, cet espace prestigieux sans égale sur toute notre Terre, envahie par les rats !

    ….Paris, ses hôpitaux en proie aux vermines, aux maladies nosocomiales qui tuent ou invalident à vie, ses migrants crevards dont beaucoup affecté de tuberculose ultra-résistante, de syphilis, de sida latent ou déclaré, de parasitoses honteuses, de mycoses dégoûtantes….et qui, dans les transports en commun, défèquent et urinent jusque dans les wagons (spectacle devenu banal, dans l’indifférence des autres usagers qui voient tout ça d’un air absent …….)

    ……et ça ne fait que commencer…..

    La prix fort, ce sera, à terme, l’insécurité plus grave en France métropolitaine d’aujourd’hui qu’au plus fort des sept années d’agonie de l’Algérie Française…….

  12. Quelle histoire malheureuse avec toujours son partie pris gauchiste pro arabe. Quelle honte …
    Encore une histoire sanglante de courageux français cocus…