Invasion et chute de la France – Le Camp des Saints [2-3]

Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des Saints et la Ville bien-aimée. [Apocalypse, XXe chant.]

Jean Raspail avait vu juste, voici le récit de l’invasion migratoire de la France jusqu’à la chute du pays.

CHAPITRE 2 [Chapitre précédent]

Depuis le petit escalier donnant sur la ruelle, le jeune homme était arrivé sans bruit sur la terrasse. En jeans et baskets délavés, les cheveux longs, blonds et sales, l’aspect général négligé, le regard trahissant l’avachissement de l’âme, il représentait assez bien ces marginaux parasites que l’Europe a sécrétés par centaines de milliers et qui forment déjà en son sein, comme un cancer, une sorte de tiers monde volontaire.

— Je viens d’en bas, dit le jeune homme. Fabuleux ! Enfin ! J’attendais cela !

— Vous êtes seul ?

— Pour le moment. Sauf des copains qui se trouvaient déjà sur la côte. Mais d’autres descendent. À pied. Tous les cochons filent vers le nord ! Pas une auto dans l’autre sens ! Vont être crevés, mais ne voudraient pas manquer ça.

— En bas, vous êtes-vous approché ?

— Tout près, oui, mais pas longtemps. J’ai reçu des coups de crosse. Un officier m’a traité de vermine. Mais j’ai vu des soldats qui pleuraient. C’est bon ! Demain, on ne reconnaîtra plus ce pays. Il va naître.

— Avez-vous vu ceux qui arrivent, ceux des bateaux ?

— Oui.

— Et vous croyez que vous leur ressemblez ? Vous avez la peau blanche. Vous êtes sans doute baptisé. Vous parlez français, avec l’accent d’ici. Vous avez peut-être des parents dans la région ?

— Et alors ? Ma famille, c’est celle qui débarque. Me voilà avec un million de frères, de soeurs, de pères, de mères et de fiancées. Je ferai un enfant à la première qui s’offrira, un enfant sombre, après quoi je ne me reconnaîtrai plus dans personne.

— Vous n’existerez même plus. Vous serez perdu dans cette multitude. Ils ne feront même pas attention à vous.

— Je ne demande que ça. Mes parents sont partis ce matin, avec mes deux soeurs qui ont subitement eu peur d’être violées. Défigurées par la trouille. Ils les rattraperont. Tout le monde sera rattrapé. Ils ont beau foutre le camp, ces gens-là sont finis. Si vous aviez vu le tableau ! Mon père entassant les godasses de son magasin dans sa jolie camionnette, ma mère faisant le tri en chialant, les moins chères qu’ils abandonnaient, les plus chères qu’ils emportaient, mes soeurs déjà installées sur la banquette avant, collées l’une contre l’autre et me regardant avec horreur, comme si c’était moi qui allais les violer en premier ; et moi, enfin, me marrant comme un fou, surtout lorsque mon père a baissé le rideau de fer et empoché sa clef. Je lui ai dit : « Si tu crois que ça servira à quelque chose ! Ta porte, moi je l’ouvre sans clef et ce sera fait demain. Et tes godasses, je crois qu’ils pisseront dedans ou bien qu’ils les boufferont, car ils marchent pieds nus ! » Alors il m’a regardé et il m’a craché dessus. Je lui ai renvoyé un gros crachat qu’il a reçu en plein dans l’oeil. C’est comme cela qu’on s’est quitté.

— Et vous ? Qu’est-ce que vous êtes venu faire ici ? Dans ce village ? Chez moi ?

— Je pille. À part l’armée, vous, et des copains, je crois qu’il n’y a plus personne à cent kilomètres à la ronde. Alors je pille. Mais je n’ai plus faim, j’ai déjà trop mangé. À dire vrai, je n’ai pas besoin de grand-chose et d’ailleurs, tout est à moi. Demain, c’est moi qui leur offrirai tout cela. Je suis une sorte de roi et je ferai don de mon royaume. Il paraît que c’est Pâques, aujourd’hui.

— Je ne comprends pas.

— Il y a un million de Christs à bord de ces bateaux, qui ressusciteront demain matin. Alors, le vôtre, tout seul… fini, lui aussi.

— Vous êtes croyant ?

— Pas du tout.

— Et ce million de Christ, une idée à vous ?

— Non. Mais dans le genre curé, je la trouve assez jolie. Elle me vient d’ailleurs d’un curé. Je l’ai rencontré il y a une heure. Je montais par ici, lui descendait comme un fou. Pas si paumé, plutôt bizarre. De temps en temps il s’arrêtait, il levait les bras au ciel, comme les autres, en bas, et puis il criait : « Merci, mon Dieu ! » et se remettait à cavaler vers la plage. Il paraît qu’il en descend d’autres.

— D’autres quoi ?

— D’autres curés du même genre. D’abord, vous m’ennuyez. Je n’étais pas venu pour parler. Et puis vous n’êtes plus qu’un fantôme, qu’est-ce que vous faites encore ici ?

— Je vous écoute.

— Cela vous intéresse, toutes mes conneries ?

— Prodigieusement.

— Vous n’êtes qu’un pourri. Vous réfléchissez encore. Il n’y a plus à réfléchir, cela aussi, c’est fini. Allez-vous-en !

— Oh ! mais non !

— Tenez ! vous et votre maison, vous vous ressemblez ! On dirait que vous êtes là depuis mille ans, tous les deux.

— 1673, exactement, dit le vieux monsieur en souriant pour la première fois.

— Trois siècles de certitude héréditaire. Écoeurant. Je vous regarde et je vous trouve parfait. C’est pourquoi je vous hais. Et c’est chez vous, ici, que je conduirai les plus misérables, demain. Ils ne savent rien de ce que vous êtes, de ce que vous représentez. Votre univers n’a aucune signification pour eux. Ils ne chercheront pas à comprendre. Ils seront fatigués, ils auront froid, ils feront du feu avec votre belle porte de chêne. Ils couvriront de caca votre terrasse et s’essuieront les mains aux livres de votre bibliothèque. Ils cracheront votre vin. Ils mangeront avec leurs doigts dans les jolis étains que je vois à votre mur. Assis sur leurs talons, ils regarderont flamber vos fauteuils. Ils se feront des parures avec les broderies de vos draps. Chaque objet perdra le sens que vous lui attachiez, le beau ne sera plus beau, l’utile deviendra dérisoire et l’inutile, absurde. Plus rien n’aura de valeur profonde, sauf peut-être le bout de ficelle oublié dans un coin et qu’ils se disputeront, qui sait ? en cassant tout autour d’eux. Cela va être formidable ! Foutez le camp !

— Encore un mot : eux vont détruire sans savoir, sans comprendre. Mais vous ?

— Moi, parce que j’ai appris à haïr tout cela. Parce que la conscience globale du monde exige que l’on haïsse tout cela. Foutez le camp ! Vous m’emmerdez !

— Comme vous voudrez.

Le vieux monsieur entra dans la maison, puis en ressortit aussitôt, un fusil de chasse à la main.

— Que faites-vous ? demanda le jeune homme.

— Je vais vous tuer, bien sûr ! Le monde qui est le mien ne vivra peut-être pas au-delà de demain matin et j’ai l’intention de profiter intensément de ses derniers instants. Je vais vivre une seconde vie, cette nuit, sans bouger d’ici et je crois qu’elle sera plus belle encore que la première. Comme mes semblables sont partis, j’ai l’intention de la vivre seul.

— Et moi ?

— Vous, vous n’êtes pas mon semblable. Vous êtes mon contraire. Je ne veux pas gâcher cette nuit essentielle en compagnie de mon contraire. Je vais donc vous tuer.

— Vous ne saurez pas. Je suis certain que vous n’avez jamais tué personne.

— C’est exact. J’ai toujours mené une vie paisible d’un professeur de lettres qui aimait son métier. Aucune guerre n’a eu besoin de mes services et les tueries d’apparence inutile m’affligent physiquement. J’aurais probablement fait un bien mauvais soldat. Toutefois, avec Actius, je crois que j’aurais joyeusement tué du Hun. Et avec Charles Martel, lardant de la chair arabe, cela m’aurait rendu fort enthousiaste, tout autant qu’avec Godefroi de Bouillon et Baudoin le lépreux. Sous les murs de Byzance, mort aux côtés de Constantin Dragasès, par Dieu ! que de Turcs j’aurais massacrés avant d’y passer à mon tour ! Heureusement que les hommes qui ignorent le doute ne meurent pas si facilement ! Aussitôt ressuscité, me voilà taillant du Slavon en compagnie des Teutoniques. Je porte la croix sur mon manteau blanc et je quitte Rhodes l’épée sanglante au poing, avec la petite troupe exemplaire de Villiers de L’Isle-Adam. Marin de don Juan d’Autriche, je me venge à Lépante. Belle boucherie ! Puis l’on cesse de m’employer. Seulement quelques broutilles qui commencent à être mal jugées, de l’histoire contemporaine, une triste plaisanterie, je ne m’en souviens déjà plus très bien. Tout cela devient si laid : plus de fanfares, plus d’étendards, plus de Te Deum. Pardonnez la pédanterie d’un vieil universitaire radoteur. Évidemment je n’ai tué personne, mais toutes ces batailles dont je me sens solidaire jusqu’au plus profond de mon âme, je les revis toutes en même temps, j’en suis l’unique acteur, avec un seul coup de feu. Voilà !

Le jeune homme s’écroula gracieusement, glissant le long de la balustrade où il se tenait adossé, et se retrouva assis sur ses talons, les bras pendant le long du corps, dans une position qui lui semblait familière. La tache rouge sur le sein gauche s’élargit quelque peu, puis cessa très vite de saigner. Il mourut proprement. Les yeux que ferma le professeur, d’un geste doux du pouce et du majeur, n’avaient même pas l’air étonné. Pas d’étendards, pas de fanfares, une victoire à l’occidentale, aussi définitive qu’inutile et dérisoire. C’est en paix avec lui-même, une paix tellement suave qu’il ne se souvenait pas en avoir jamais éprouvé d’aussi achevée, que le vieux M. Calguès tourna le dos à ce mort et rentra dans la maison.

CHAPITRE 3

Avec la paix de l’âme, le professeur sentit une faim bien franche lui mordre l’estomac. Lui vinrent aussi quelques souvenirs d’honnête fringale, en particulier de ces faims magnifiques qui saisissent l’homme après l’amour, pour peu qu’il eût été donné et partagé. De ces nuits très anciennes, il ne restait au professeur que de vagues sensations sans regrets. Mais des repas qui les suivirent, repas de fortune, engloutis à deux, ici même, il avait conservé une mémoire très exacte : pain gris en larges tranches fines, jambon noir de la montagne voisine, fromage sec des chèvres du village, olives des vergers en terrasses, abricots du jardin, confits par le soleil et vin un peu âpre des coteaux rocailleux. Tout existait encore dans la maison, à portée de la main : le pain dans la huche au couvercle gravé d’une croix, les olives dans un grand pot de grès, le jambon pendu aux solives de la cuisine, le vin et le fromage au frais sous l’escalier extérieur, rangés comme des livres sur des rayonnages obscurs. Et tout cela fut rassemblé très vite et disposé sur la grande table épaisse. Le bouchon de la bouteille résista un instant, mais le bruit familier qu’il fit en cédant brusquement emplit toute la pièce d’une joie charnelle. Alors le professeur se prit à penser qu’une fois encore, ce soir, il célébrait l’amour.

Il se servit un large verre pour la soif et un autre pour le goût, conscient du superflu et s’en pourléchant avec un rien d’ostentation. Il coupa le jambon en tranches minces qu’il aligna joliment sur un plat d’étain, arrangea quelques olives, posa le fromage sur une feuille de vigne, les fruits dans un grand panier plat, puis il s’assit devant son souper et sourit, heureux. Il aimait. Comme tout amant comblé, il se retrouvait seul avec celle qu’il aimait. Ce soir-là, ce n’était pas une femme, ni même un être vivant, mais une sorte de projection de lui-même faite d’images innombrables auxquelles il s’identifiait. La fourchette d’argent, par exemple, aux dents usées, avec les initiales presque effacées d’une aïeule maternelle, un objet tout à fait étrange si l’on songe que l’Occident l’inventa par souci de dignité alors que le tiers des hommes plongent encore leurs mains dans ce qu’ils mangent. Le verre, cristal inutile, on en aligne qua tre pour quoi faire ? Fallait-il vulgairement ne plus aligner de verres parce que le Sertâo mourait de soif ou que l’Inde avalait le typhus avec la boue de ses puits taris ? Les cocus peuvent frapper à la porte, menacer, se venger, en amour on ne partage pas et l’on se moque du reste du monde : en fait, il n’existe pas. Les cocus du bonheur s’avançaient par milliers ? Parfait !

Le professeur aligna quatre verres et déplaça la lampe pour mieux les éclairer : il en jaillit des étoiles. Plus loin, un bahut paysan, énorme, massif, intransportable, quatre siècles de certitude héréditaire comme disait le jeune homme et dans ce bahut, tant de linge accumulé, nappes, serviettes, draps, taies, torchons, lin inusable, fil d’autre temps, en piles si épaisses, serrées, extérieures, cachant d’autres trésors domestiques parfumés de lavande, que le professeur ne se souvenait pas avoir jamais eu recours aux piles intérieures que sa mère ou sa grand-mère avaient rangées là, il y avait si longtemps, ne distrayant au profit de leurs pauvres – les chères femmes au bon coeur si prudent ! Charité débridée n’est-elle pas d’abord péché contre soi-même ? – que le linge usagé, honnêtement rapiécé, mais pouvant encore servir. Puis les pauvres étaient devenus trop nombreux. C’est-à-dire que l’on ne les connaissait pas. Ils n’étaient pas d’ici. Ils n’avaient plus de noms. Ils envahissaient tout, ils devenaient trop malins. Ils pénétraient dans les familles, les maisons, les villes. Par milliers ils se frayaient passage de mille façons infaillibles. Par les boîtes aux lettres, ils appelaient au secours, leurs photos épouvantables jaillissaient chaque matin d’une enveloppe et revendiquaient au nom de collectivités. Ils se glissaient partout, par les journaux, la radio, les églises, les factions, on ne voyait plus qu’eux, des nations entières qui n’avaient même plus besoin de linge, mais de comptes chèques postaux, hérissées d’appels déchirants, presque comminatoires. Il y eut pire. À la télévision, voilà qu’ils s’étaient mis à bouger, on les voyait mourir par milliers, l’hécatombe anonyme devenait spectacle permanent, avec ses chantres professionnels et ses meneurs de jeu. La terre était envahie par les pauvres. Le remords s’installait partout, le bonheur devenait une tare et que dire du plaisir ? Même au village de Calguès, donner un peu de linge propre, de la main à la main, était pris comme une insulte. Bref, on ne se sentait même plus meilleur en donnant, mais au contraire diminué, honteux.

Alors le professeur avait fermé définitivement au monde ses armoires, bahuts, cave et garde-manger, le jour même, il s’en souvenait fort bien, où le précédent pape avait bradé le Vatican. Trésors, bibliothèque, tableaux, fresques, tiare, mobilier, statues, le pape avait tout vendu, aux acclamations des chrétiens dont les plus émotifs, saisis par l’épidémie, s’étaient même demandé s’ils ne devaient pas l’imiter et devenir pauvres à leur tour. Geste dérisoire au regard de l’éternité, il avait tout jeté dans un gouffre sans fond : cela n’avait même pas payé le budget rural du Pakistan pendant un an ! Moralement, il n’avait su faire que la preuve de sa richesse, comme un maharadjah dépossédé par décret. Le tiers monde le lui reprocha vite et il y perdit tout crédit. Et depuis lors, Sa Sainteté avait erré dans un palais déserté et sordide à force de dénuement voulu. Elle était morte sur un lit de fer, dans ses appartements vides, entre une table de cuisine et trois chaises de paille, comme un prêtre de banlieue : n’est pas crucifié qui veut, devant tout un peuple assemblé. On avait élu le nouveau pape à peu près à l’époque où Calguès prenait sa retraite. L’un s’était installé tristement sur le trône de paille du Vatican, pendant que l’autre gagnait son village, décidé à ne plus le quitter et à jouir pleinement de tous les biens qui lui appartenaient et du cadre qui lui convenait… Dieu soit remercié pour le jambon moelleux, le pain odorant, le vin frais ! À la santé du vieux monde et de ceux qui s’y trouvent encore bien !

Tout en mangeant, buvant, posément, savourant chaque bouchée, chaque gorgée, le vieux monsieur faisait des yeux le tour complet de la grande pièce. Cela lui demanda beaucoup de temps, car son regard s’arrêtait sur chacun des objets et à chaque confrontation, c’était un nouvel acte d’amour. Des larmes lui venaient parfois, larmes de joie. Tout racontait, dans cette maison, la dignité de ceux qui l’avaient habitée, leur mesure, leur savoir discret, leur modestie, leur goût des traditions sûres que les hommes savent se transmettre s’ils n’ont pas cessé de s’estimer. L’âme du vieux monsieur habitait aussi les vieux livres reliés, les bancs paysans, la vierge de bois, les grands fauteuils cannés, les tommettes du sol, les poutres du plafond, le Christ d’ivoire barré d’un buis séché et cent autres objets… Les objets façonnent l’homme mieux que jeu des idées, c’est pourquoi l’Occident en était venu à se mépriser et se jetait en troupeau sur les routes, fuyant vers le nord, sans doute vaguement conscient qu’il s’était déjà perdu en sécrétant trop de laideurs qui ne valaient même plus la peine d’être défendues. Peut-être était-ce aussi une explication ?

À onze heures du soir, un journaliste de l’ORTF donna lecture d’un nouveau communiqué :

« Le gouvernement a noté avec un certain étonnement l’exode généralisé des populations du Midi. Tout en le déplorant, il ne se sent pas autorisé, devant une situation aussi nouvelle, à le déconseiller. Des ordres très stricts ont été donnés à la gendarmerie et à l’armée pour que cette migration s’effectue dans l’ordre et qu’elle ne gêne pas, en priorité, l’acheminement des convois militaires qui descendent du nord du pays. L’état d’urgence est décrété dans les quatre départements côtiers, sous l’autorité de M. Jean Perret, secrétaire d’État et délégué personnel du président de la République. L’armée assurera la sécurité des biens abandonnés, dans la mesure du possible et dans la limite de ses autres missions. Le gouvernement confirme que le président de la République adressera un appel solennel à la nation, ce soir, à minuit. »

Encore une fois, ce fut tout. Dans une société habituellement en proie au délire verbal, ce laconisme impressionnait. « Les bavards meurent-ils en silence ? » se demanda le professeur. Puis il prit un livre, se servit un verre, alluma sa pipe et attendit minuit…

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2 Commentaires

  1. J’adore la « fermeté » de Gérald Darmanin quand il nous dit sans rigoler que les migrants doivent effectuer leurs formalités « à la frontière »… Mais où est la frontière à Lampedusa si ce n’est qu’en mer. Veut-il réellement lutter contre l’immigration clandestine ou ne voudrait-il pas plutôt gagner du temps afin de laisser l’invasion migratoire se poursuivre, pacte de Marrakech oblige.