Invasion et chute de la France – Le Camp des Saints [1]

Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des Saints et la Ville bien-aimée. [Apocalypse, XXe chant.]

Jean Raspail avait vu juste, voici le récit de l’invasion migratoire de la France jusqu’à la chute du pays.

CHAPITRE 1  [Chapitre précédent]

Le vieux professeur eut une pensée ordinaire. Il avait trop lu, trop réfléchi, trop écrit aussi, pour oser proférer, même seul avec lui-même, en des circonstances aussi parfaitement anormales, autre chose qu’une banalité digne d’une copie d’élève de troisième. Il faisait beau. Il faisait chaud, mais pas trop, car un vent frais de printemps courait doucement et sans bruit à travers la terrasse couverte de la maison, l’une des dernières vers le haut de la colline, accrochée à flanc de rocher comme la sentinelle avancée du vieux village brun qui dominait toute la région jusqu’à la ville des touristes, en bas, jusqu’à la luxueuse avenue, au bord de l’eau, dont on devinait le faîte des palmiers verts et des résidences blanches, jusqu’à la mer elle-même, calme et bleue, mer de riches soudainement épluchée en surface de tout le vernis d’opulence qui la recouvrait habituellement – yachts chromés, skieurs musclés, filles dorées, ventres lourds étalés sur le pont de grands voiliers prudents – et sur cette mer vide, enfin, l’incroyable flotte rouillée venue de l’autre face de la terre, échouée à cinquante mètres du rivage et que le vieux professeur observait depuis le matin. L’épouvantable odeur de latrines, qui avait précédé l’apparition de cette flotte comme le tonnerre précède l’orage, s’était maintenant complètement dissipée.

Éloignant l’oeil d’une longue-vue à trépied où l’incroyable invasion grouillait de façon si proche qu’elle semblait avoir franchi, déjà, les pentes de la colline et envahi la maison, le vieil homme frotta sa paupière fatiguée puis dirigea tout naturellement son regard vers la porte de sa maison. C’était une porte de chêne massif, une sorte de masse immortelle articulée sur des gonds de forteresse, où apparaissaient, gravés dans le bois sombre, le nom patronymique du vieux monsieur et l’année qui vit l’achèvement de la maison par un aïeul en ligne directe : 1673. Elle faisait communiquer, de plain-pied, la terrasse et la pièce principale, à la fois salon, bibliothèque et bureau. Elle était la seule porte de la maison, car la terrasse donnait directement sur la ruelle par un petit escalier à cinq marches, libre de toute clôture et que chaque passant pouvait escalader à sa guise, à la mode du village, s’il lui prenait envie d’aller saluer le propriétaire. Chaque jour, de l’aube à la nuit, cette porte restait ouverte et ce soir-là, elle l’était également. C’est justement ce que remarqua le vieil homme pour la première fois. Il eut alors ces quelques mots dont l’énorme banalité fit naître sur ses lèvres une sorte de sourire ravi : « Je me demande, se dit-il, si, en cette occurrence, il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée ?… »

Puis il reprit sa veille, l’oeil à la longue-vue, profitant de ce que le soleil rasant éclairait une dernière fois, avant la nuit, l’invraisemblable spectacle. Combien étaient-ils, là-bas, à bord de toutes ces épaves échouées ? À en croire le nombre effarant annoncé dans les bulletins d’information laconiques qui se succédaient à la radio depuis le matin, peut-être étaient-ils entassés par couches humaines dans les cales et sur les ponts, avec des grappes s’élançant jusqu’aux passerelles et aux cheminées, les couches inférieures mortes supportant celles qui vivaient encore, à la façon de ces colonnes de fourmis en marche dont la partie apparente est un grouillement de vie et la base une sorte de chemin formique pavé de millions de cadavres ?

Le vieux professeur – il s’appelait Calguès – braqua sa longue-vue sur l’un des navires les mieux éclairés par le soleil, puis il régla posément la mise au point jusqu’à la netteté la plus parfaite, comme un chercheur à son microscope lorsqu’il découvre, dans un bouillon de culture, la colonie de microbes dont il pressentait l’existence. Ce navire était un paquebot plus que sexagénaire, dont les cinq cheminées verticales, en forme de tuyaux, disaient le très grand âge. Quatre d’entre elles avaient été tranchées à différentes hauteurs par le temps, la rouille, l’absence d’entretien, les coups du sort, en un mot par la misère. Échoué devant la plage, le bateau gîtait de quelque dix degrés. Comme sur tous les autres navires de cette flotte fantôme, alors que le jour tombait, on ne distinguait pas une lumière, pas la moindre lueur. Les feux, les chaudières, les génératrices, tout avait dû s’éteindre d’un coup lors du naufrage volontaire, ou bien faute d’un combustible calculé au plus juste pour un seul et unique voyage, ou encore parce que personne, à bord, ne jugeait plus nécessaire de se préoccuper de quoi que ce soit, l’exode ayant pris fin aux portes du nouveau paradis. Le vieux M. Calguès notait tout cela soigneusement, détail par détail, sans remarquer en lui la plus légère manifestation d’émotion. Simplement, devant l’avant-garde d’un antimonde qui se résolvait enfin à venir frapper en personne aux portes de l’abondance, il se sentait prodigieusement intéressé.

L’oeil rivé à la longue-vue, il vit d’abord des bras. Il calcula que le cercle qu’il découpait sur le pont du navire devait avoir une dizaine de mètres de diamètre. Puis il compta, tranquillement, mais ce fut aussi difficile que de compter les arbres dans la forêt. Car tous ces bras étaient levés. Ils s’agitaient avec ensemble, s’inclinaient vers le rivage proche, maigres branches noires et brunes animées par le vent de l’espoir. Ces bras étaient nus. Ils émergeaient de linges blancs qui devaient être des tuniques, des toges, des saris de pèlerins : c’étaient les bras décharnés de Gandhi. Parvenu au chiffre de deux cents, le professeur s’arrêta de compter, car il avait atteint les limites du cercle. Puis il se livra à un rapide calcul. En tenant compte de la longueur et de la largeur du pont du bateau, on pouvait établir que la même circonférence s’y juxtaposait plus de trente fois et qu’entre chacun de ces trente cercles tangents se logeaient deux espaces en forme de triangles opposés par le sommet et dont la surface égalait environ un tiers de circonférence, soit : 30 + 10 = 40 circonférences x 200 bras = 8000 bras. Quatre mille personnes ! Sur le seul pont du navire ! Si l’on admettait l’existence de couches superposées, ou tout au moins, vraisemblablement, une densité identique sur chacun des ponts, entreponts et ponts de cale, c’est au moins par huit qu’il fallait multiplier un chiffre déjà surprenant. Au total : trente mille personnes, sur un seul navire ! Sans compter les morts qui flottaient autour de la coque, leurs haillons blancs traînant à la surface de l’eau et que les vivants, dès le matin, avaient précipités par-dessus bord. À ce geste étrange, qui ne semblait pas inspiré par l’hygiène – sinon, pourquoi avoir attendu le terme du voyage ? – le professeur croyait avoir trouvé la seule explication possible. Calguès croyait en Dieu. Il croyait en tout, à la vie éternelle, la rédemption, la miséricorde divine, la foi, l’espérance. Il croyait aussi, et très fortement, que les cadavres jetés sur les côtes de France touchaient enfin, eux aussi, au paradis, qu’ils y voguaient même, sans contrainte, et pour toujours, en cela plus favorisés que les vivants, qui, en jetant leurs morts à l’eau, leur avaient offert d’un coup la délivrance, le bonheur et l’éternité. Ce geste s’appelait : amour et le professeur le comprenait ainsi.

Et la nuit s’installa, non sans que le jour, une dernière fois, n’ait éclairé, de lueurs rouges, la flotte échouée. Il y avait là plus de cent navires, tous rouillés, hors d’usage et tous témoignant du miracle qui les avait guidés et protégés depuis l’autre face du monde, à l’exception d’un seul perdu dans un naufrage au large de Ceylan. L’un après l’autre, presque sagement alignés au fur et à mesure de leur arrivée, ils s’étaient piqués dans les rochers ou dans le sable, la proue tournée vers le rivage et soulevée dans un ultime élan. Tout autour, flottaient des milliers de morts en blanc que les dernières vagues du jour commençaient à conduire à terre, doucement, les déposant sur la rive et puis se retirant pour aller en chercher d’autres. Cent navires ! Le vieux professeur sentit naître en lui l’espèce de frisson d’humilité et d’exaltation mêlées, que l’on ressent parfois lorsqu’on applique très fortement sa pensée sur les notions d’infini ou d’éternité. Au soir de ce dimanche de Pâques, huit cent mille vivants et des milliers de morts assiégeaient pacifiquement la frontière de l’Occident. Le lendemain, tout serait joué. Montaient du rivage jusqu’aux collines, jusqu’au village, jusqu’à la terrasse de la maison, des chants très doux, mais d’une puissance extrême en dépit de leur suavité, comme une mélopée fredonnée par un choeur de huit cent mille voix. Les croisés, jadis, à la veille de l’assaut final, avaient fait le tour de Jérusalem en chantant. À la septième sonnerie de trompettes, les défenses de Jéricho s’étaient écroulées sans combat. Et quand la mélopée ferait place au silence, peut-être les peuples élus allaient-ils subir à leur tour l’effet de la défaveur divine ? On entendait également le grondement de centaines de camions : depuis le matin, aussi, l’armée prenait position sur le rivage de la Méditerranée. Dans la nuit venue, la terrasse ne s’ouvrait plus que sur le ciel et les étoiles.

Il faisait frais dans la maison, mais, en entrant, le professeur décida de laisser sa porte ouverte. Est-ce qu’une porte, fut-elle une merveille d’artisanat tricentenaire en chêne occidental éminemment respectable, peut protéger un monde qui a déjà trop vécu ? L’électricité ne fonctionnait pas. Sans doute les techniciens des centrales de la côte avaient-ils fui vers le nord, eux aussi, à la suite de tout un peuple épouvanté qui tournait le dos et filait en silence pour ne pas voir, ne rien voir et par là même, ne rien comprendre ou, plus exactement, ne rien vouloir comprendre. Le professeur alluma les lampes à pétrole qu’il tenait toujours prêtes en cas de panne et jeta une allumette dans la cheminée où le feu, soigneusement préparé, prit aussitôt, ronfla, craqua, diffusant chaleur et lumière. Puis il ouvrit son transistor. Pop music, rock, chanteuses, vains bavards, saxophonistes nègres, gurus, vedettes satisfaites, animateurs, conseillers de santé, du coeur et du sexe, tout ce monde-là avait quitté les ondes, jugé soudain indécent, comme si l’Occident menacé soignait tout particulièrement sa dernière image sonore. C’était Mozart qu’on entendait, même programme sur tous les postes : « La petite musique de nuit », tout bêtement. Le vieux professeur eut une pensée amicale pour le programmateur dans son studio de Paris. Sans savoir, sans voir, cet homme avait compris. À la mélopée des huit cent mille voix qu’il ne pouvait cependant pas entendre, il avait instinctivement trouvé la meilleure réponse. Qu’y avait-il au monde de plus occidental, de plus civilisé, de plus achevé que Mozart ? Impossible de fredonner Mozart à huit cent mille voix. Mozart n’a jamais composé pour soulever les foules, mais pour émouvoir le coeur de chacun, en son particulier. L’Occident en sa seule vérité… La voix d’un journaliste tira le professeur de ses réflexions :

« Le gouvernement, réuni autour du président de la République, a siégé toute la journée au palais de l’Élysée. En raison de la gravité des circonstances, étaient également présents à cette réunion les chefs d’état-major des trois armes, les responsables de la police et de la gendarmerie, les préfets du Var et des Alpes-Maritimes et, à titre exceptionnel et consultatif, le cardinal-archevêque de Paris, le nonce apostolique et la plupart des ambassadeurs occidentaux en poste dans la capitale. À l’heure où nous vous parlons, le conseil n’est pas encore terminé, mais le porte-parole du gouvernement vient d’annoncer que le président de la République adresserait lui-même, vers minuit, une déclaration solennelle au pays. Selon les informations qui nous parviennent du Midi, rien ne semble encore bouger à bord de la flotte émigrante. Un communiqué de l’état-major de l’armée confirme que deux divisions sont déployées sur le rivage face aux… face à… (le journaliste hésita et comme on le comprenait ! Comment nommer cette foule innombrable et désolante ? L’ennemi ? La horde ? L’invasion ? Le tiers monde en marche ?) face à cette invasion d’une nature exceptionnelle (allons ! Il ne s’en était pas trop mal tiré !) et que trois divisions font route en renfort vers le sud, en dépit de certaines difficultés d’acheminement. Enfin, dans un dernier communiqué rendu public il y a seulement cinq minutes, le colonel Dragasès, chef d’état-major général, annonce que l’armée vient d’allumer sur la côte une vingtaine de bûchers géants où… (le journaliste hésita encore. On l’entendit soupirer. Le vieux monsieur crut même qu’il avait dit : Mon Dieu !)… où elle brûle des milliers de cadavres jetés à l’eau depuis tous les navires. »

Ce fut tout et Mozart, sans heurt, prit à nouveau la place de ces trois divisions qui fonçaient vers le sud et de ces vingt bûchers qui devaient crépiter maintenant dans l’air sec, en bas, sur le rivage. L’Occident ne brûle pas ses morts. Les colombariums se cachent honteusement dans les banlieues de ses cimetières. La Seine, le Rhin, la Loire, le Rhône, la Tamise, même le Tibre et le Guadalquivir ne sont pas le Gange ou l’Indus. Leurs rives n’ont jamais pué l’odeur des cadavres grillés. Certes, le sang y a coulé, l’eau y est souvent devenue rouge, les paysans ont repoussé de leurs fourches, en se signant, des charognes humaines qui flottaient au fil de l’eau. Mais sur les ponts, sur les quais, aux temps occidentaux, on dansait, on buvait le vin et la bière, on chatouillait des filles fraîches qui riaient et l’on riait aussi au nez du supplicié roué, à la langue du pendu, au cou du décapité car l’Occident sérieux savait rire aussi bien que pleurer, puis l’on s’en allait prier et manger le dieu charnel à l’appel de ses clochers, assuré que l’on était de l’appui formidable de tous les morts alignés dans les cimetières au flanc des coteaux sous des croix et des dalles indestructibles, les sataniques étant seuls brûlés, sorciers et pestiférés. Le professeur sortit sur la terrasse. En bas, le rivage s’était éclairé de vingt lueurs rouges couronnées de fumée. Otant le capuchon de l’oeil de sa lorgnette, il la braqua sur le plus haut des bûchers qui flambait proprement comme une tour de bois aux étages chargés de cadavres. Les soldats l’avaient élevé avec soin, une couche de bois, une couche de chair et ainsi de suite. Dans l’ordonnance de son architecture, on sentait encore le respect de la mort. Puis la tour s’écroula et tout en continuant de brûler, elle ne fut plus qu’une masse ignoble qui fumait comme une décharge publique. Personne ne reconstruisit la belle tour bien propre. Des bulldozers s’approchèrent, conduits par des hommes en scaphandre, ainsi que d’autres engins munis de pattes articulées et de bennes mobiles, toute cette machinerie poussant des cadavres en tas mous et fluides comme de la boue, les soulevant et les versant sur le bûcher tandis que retombaient comme un trop-plein, autour des bennes en mouvement, des bras, des jambes, des têtes, quelquefois même des cadavres entiers.

C’est alors que le professeur vit s’enfuir le premier soldat et que lui vint un autre lieu commun, car le soldat filait comme un pantin au bout de ses ficelles, la démarche cassée mimant à merveille une panique incontrôlable. Le jeune homme avait lâché le cadavre qu’il traînait, puis jeté fébrilement son casque, son masque et ses gants de protection, enfin il avait serré ses deux mains sur ses tempes et détalé en zigzag comme un vulgaire lapin terrifié, jusqu’au cercle de nuit qui entourait le bûcher. Dans les cinq minutes qui suivirent, dix autres soldats l’imitèrent et le professeur obstrua sa lorgnette. Il en avait assez. Dans leur cas, on ne pouvait même pas parler de coeur, mais d’un excès maladif et contagieux de la sensibilité, fort intéressant à constater enfin pour de bon, à l’usage. Seuls, les hommes de coeur lutteraient réellement cette nuit-là.

Tout à l’heure, tandis que s’enfuyait le gentil petit jeune homme victime d’une dégénérescence de la pitié, le vieux Calguès avait détourné quelques instants sa lorgnette sur une espèce de colosse en uniforme qui, debout, les jambes écartées, au pied du bûcher, y précipitait d’un élan puissant et régulier de ses bras tous les corps qu’on lui passait, comme un soutier de naguère enfournant des pelles de charbon dans une chaudière de navire. Peut-être souffrait-il aussi devant un pareil spectacle, mais, à le voir, il souffrait certainement sans pitié. Sans doute, également, ne réfléchissait-il pas, dans sa certitude qu’enfin le genre humain ne formait plus un tout solidaire ainsi que l’avaient trop longtemps affirmé les philosophes, intellectuels, prêtres et hommes politiques d’Occident. À moins que le vieux professeur, devant le calme déterminé de celui qu’il appelait le soutier et qui était en réalité le colonel Dragasès, chef d’état-major prêchant l’exemple en première ligne, ne fût tout bonnement en train de lui prêter ses propres pensées. L’amour, ce soir-là aussi, se divisait. L’homme n’a jamais aimé le genre humain en bloc, races, religions et cultures, mais seulement ceux qu’il reconnaît pour siens, ceux de son clan, si vaste soit-il. Pour le reste, il se force et on l’y a forcé et quand le mal est achevé, il ne lui reste plus qu’à se désagréger. Dans cette guerre étrange qui s’annonçait, ceux qui s’aimaient le plus triompheraient.

Combien seraient-ils, au matin, à tenir encore le rivage, à faire face, joyeusement, lorsque l’épouvantable armée se glisserait à l’eau par milliers pour l’assaut des vivants succédant à celui des morts ? Joyeusement ! C’était là l’essentiel. Examinant le visage du soutier, le professeur, un moment, avait cru le voir remuer largement les lèvres, comme s’il chantait. Mon Dieu ! S’ils étaient seulement deux à chanter, au moins deux ! Peut-être parviendraient-ils à réveiller les autres de leur sommeil mortel… Mais ne montait du rivage que la mélopée douce et menaçante issue de huit cent mille gorges.

— C’est chouette, hein ! dit une voix dans l’ombre.

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6 Commentaires

  1. Cette invasion a commencée en 1975 précisément. La fin du contrat de travail à durée déterminées avec une autorisation de séjour limitée à cette durée pour les travailleurs d’AFN et le regroupement familial décidées par les ministres Chirac et Durafour sous Giscard d’Estaing en sont la cause. Ces contrats gérés par l’ONI étaient conclus pour “aider” économiquement les familles dans les pays d’origine.

  2. comment ne pas voir que l’invasion a commencée dejà depuis des dizaines d’années ?
    nous ne sommes qu’au début et plus un français ne sera là pour le dire et raconter cette submersion dans 30 ans !
    nous serons un sous continent africain …. avec la bénédiction de la gochiasserie et des collabos