Dans les bals rastaqouères L’beur est parisien La tapette jacassière Lance lance lance loin Dans les bals rastaqouères Les “brelles” du Burundi Les bleus sur leurs arrières Lancent lancent lancent aussi Djelabas dans le foutoir sans loi Nous on ne lance pas On est là comme des hiboux On est là pour les babtous Et pour le rasoir sur leurs cous Et les saigner en travers Pour voire un cou Et je dirais même un long cou Et égorger entre nous Sur des airs rastaqouères Sur des airs rastaqouèresDans les bals rastaqouères Quand les négrillonne’ jouent Les magots culs en l’air Elles dansent entre elles Et l’on s’en fout Dans les bals rastaqouères On tente tout ce que l’on veut Moins on fait de manières Et plus ça tourne tourne mieux Djelabas dans le foutoir sans loi Nous on ne danse pas On est là comme des hiboux On est là pour les babtous Et pour le rasoir sur leurs cous Et les saigner en travers Pour voire un cou Et je dirais même un long cou Et égorger entre nous Sur des airs rastaqouères Sur des airs rastaqouères Dans les bals rastaqouères Chacun a son bâton L’arabesque v’nu du Cap-Vert Il tourne tourne plus ou moins rond Dans les bals rastaqouères Quand la savane s’endort Même sur une rombière Ça lance lance lance encore Djelabas dans le foutoir sans loi Nous on ne lance pas On est là comme des hiboux On est là pour les babtous Et pour le rasoir sur leurs cous Et les saigner en travers Pour voire un cou Et je dirais même un long cou Et égorger entre nous Sur des airs rastaqouères Sur des airs rastaqouères On est là comme des hiboux On est là pour les babtous Et pour le rasoir sur leurs cous Et les saigner en travers | Dans les bals populaires L’ouvrier parisien La casquette en arrière Tourne tourne tourne bien Dans les bals populaires Les “Raquel” du samedi Du bleu sur les paupières Tournent tournent tournent aussi Mais là-bas près du comptoir en bois Nous on ne danse pas On est là pour boire un coup On est là pour faire les fous Et pour se reboire un bon coup Et pas payer nos verres Pour boire un coup Et je dirais même un bon coup Et rigoler entre nous Sur des airs populaires Sur des airs populairesDans les bals populaires Quand l’accordéon joue Le tango des grands-mères Elles dansent entre elles Et l’on s’en fout Dans les bals populaires On chante un peu ce qu’on veut Moins on fait de manières Et plus ça tourne tourne mieux Mais là-bas près du comptoir en bois Nous on ne danse pas On est là pour boire un coup On est là pour faire les fous Et pour se reboire un bon coup Et pas payer nos verres Pour boire un coup Et je dirais même un bon coup Et rigoler entre nous Sur des airs populaires Sur des airs populaires Dans les bals populaires Chacun veut sa chanson L’orchestre joue ce qu’il sait faire Ça tourne tourne plus ou moins rond Dans les bals populaires Quand le barman s’endort Même après la dernière Ça tourne tourne tourne encore Mais là-bas près du comptoir en bois Nous on ne danse pas On est là pour boire un coup On est là pour faire les fous Et pour se reboire un bon coup Et pas payer nos verres Pour boire un coup Et je dirais même un bon coup Et rigoler entre nous Sur des airs populaires Sur des airs populaires On est là pour boire un coup On est là pour faire les fous Et pour se reboire un bon coup Et pas payer nos verres |
Veuillez excuser cette erreur de syntaxe: “Pour voire un cou”!
En effet “voir” est un verbe, celui qu’il eût été séant d’utiliser en bon français.
“Voire” étant une conjonction qui exprime le doute, l’incertitude…
Mea culpa!
Bravo. M. SARDOU aurait pu l’écrire.
Merci Anonyme!