[Parodie] Le temps des colonies, Michel Sardou

« Le temps des colonies » par Patriae Bellator
D’après « Le temps des colonies », par Michel Sardou
Nous missié on fait la colo,
Calais, ‘ouen, Bo’deaux.
Nous missié, on a la belle vie,
Au temps béni d’ not’ colonie.

Les Fwançais nous font tous Gwand Chefs
On vous donne les co’nes du gwand ce’f
Pou’ vos tout pitits kikis
Au temps béni d’ not’e colonie;

On pense enco’e à toi, ô Bwana.
Dis-nous pou’quoi il pleu’e ton papa.
Y a plein le bobo, la tafiole en Fwance.
Plein de gwosses me’des, ça tu en as.
Dans ta Fwance,
On pense enco’e à toi, ô Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.

Pou’ nous missié ‘ien ne peut égaler
Les pitites fwançaises pas épilées
Qui couinent toutes sous nos zizis.
Au temps béni d’ not’e colonie.

Aut’fois à Colomb-Bécha’,
Quand je bwoyais twop de noi’,
J’ wévais la blanche dans mon lit
Au temps béni d’ not colonie.

On pense enco’e à toi, ô Bwana.
Dis-nous pou’quoi il pleu’e ton papa.
Y a plein le bobo, la tafiole en Fwance.
Plein de gwosses me’des, ça tu en as.
Dans ta Fwance,
On pense enco’e à toi, ô Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.

Nous missié on peut niquer vos mè’es,
En wai bantou pou’ les mégé’es
Et les bobos dans tout Pawis,
Au temps béni d’ not’e colonie.
Ent’e le tam-tam et nos pénis
Vot’e wéception et le gwatis,
On va gwimper au pawadis,
Au temps béni d’ not’e colonie.

On pense enco’e à toi, ô Bwana.
Dis-nous pou’quoi il pleu’e ton papa.
Y a plein le bobo, la tafiole en Fwance.
Plein de gwosses me’des, ça tu en as.
Dans ta Fwance,
On pense enco’e à toi, ô Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.

Moi monsieur j’ai fait la colo,
Dakar, Conakry, Bamako.
Moi monsieur, j’ai eu la belle vie,
Au temps béni des colonies.

Les guerriers m’appelaient Grand Chef
Au temps glorieux de l’A.O.F.
J’avais des ficelles au képi,
Au temps béni des colonies.

On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.
Y a pas d’café, pas de coton, pas d’essence
En France, mais des idées, ça on en a.
Nous on pense,
On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.

Pour moi monsieur, rien n’égalait
Les tirailleurs Sénégalais
Qui mouraient tous pour la patrie,
Au temps béni des colonies.

Autrefois à Colomb-Béchar,
J’avais plein de serviteurs noirs
Et quatre filles dans mon lit,
Au temps béni des colonies.

On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.
Y a pas d’café, pas de coton, pas d’essence
En France, mais des idées, ça on en a.
Nous on pense,
On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.

Moi monsieur j’ai tué des panthères,
A Tombouctou sur le Niger,
Et des Hypos dans l’Oubangui,
Au temps béni des colonies.
Entre le gin et le tennis,
Les réceptions et le pastis,
On se s’rait cru au paradis,
Au temps béni des colonies.

On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.
Y a pas d’café, pas de coton, pas d’essence
En France, mais des idées, ça on en a.
Nous on pense,
On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t’as pas, on en a.

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5 Commentaires

  1. Sardou .. le tartarin qui voulait combattre les serbes ? Ah oui , “si les ricains n’étaient pas là” . Ouais , on aurait eu allemand en 1ère langue , roulé en VW du peuple .. choucroute garnie , gross bier vom fass ! pas de bougnoules ni de singes .. On n’ est jamais content !

    Si l’ Armée rouge de Staline avait foncé jusqu’ à Brest ? on aurait roulé en Lada (10 ans d’ attente, 5 avec la carte du Parti) dénoncé ses voisins (la routine) se murgerait à la Vodka (antigel distillé) On parlerait russe … et ? pas de bougnoules ni de singe . Bon .. On n’est jamais content ! :D

  2. C’est génial, je ne m’en rappelais plus de cette chanson, mais je sais qu’il commençais à avoir des problèmes déjà avec cette chanson, il y en avait une autre, ne m’appeler plus jamais France ??.