LES REVES DE NICOLAS HULOT (FIN)

 

CHAPITRE III :   LE REVE   HULOT   BRISE PAR LA REALITE

 Nous avons vu que le transport par moteurs à explosion  consomme 280 TWh en équivalent fuel.

Nicolas Hulot veut en finir avec le diesel pour au plus tard 2040.

Nous avons vu qu’il est obligatoire, pour remplacer tant bien que mal les véhicules au diesel par des véhicules électriques, de prévoir une énergie électrique au moins égale à celle qui équivaut à la puissance des véhicules au diesel actuels.

Nous avons vu que le remplacement strict puissance pour puissance conduirait à des prix de véhicules électriques trop élevés pour être réalistes, aussi nous  considérerons qu’en rognant sur la qualité du remplacement, il suffirait de remplacer ces 280 TWh par 200 TWh  (ce  qui imposerait, comme nous l’avons vu à la fin du chapitre II, une sérieuse régression du confort de voyage, de la liberté de déplacement, et des servjces rendus par les véhicules).

Ces 200 TWh seront donc de l’électricité consommée par les véhicules électriques, donc devront se rajouter aux TWh déjà consommés par les français.  Il faudra donc disposer, en électricité consommée, de  200 TWh d’électricité supplémentaire en plus des  475 TWh déjà consommés dans  le mix énergétique français.

Cela signifie qu’il faudra produire annuellement :

200  X   (535/475) = environ 225 TWh d’électricité en plus des 535 TWh déjà produits.

Dès lors LA question : comment va-t-on les produire ?

A)

Si on les produit par centrales thermiques, alors il faudra une énergie primaire double, puisque le rendement des centrales thermiques est au mieux 50 %.  Donc il faudra acheter, en gaz, en charbon  ou en pétrole 225 X2 = 450 TWh de combustibles fossiles supplémentaires,  desquels il faut déduire les 280 TWh qui servaient à faire rouler les véhicules diesel. Le bilan est paradoxalement une spectaculaire  augmentation de nos importations d’énergie primaire, qui passeraient ainsi de 1320 TWh  à 1320 +450-280 = 1490 TWh au lieu  de 1320 TWh. Cela se traduirait donc par une augmentation de 12,9 % de la facture nationale d’énergie primaire issue d’hydrocarbures. Et tout cela pour une régression pitoyable de la qualité des transports et une réduction déprimante de la liberté de se déplacer ! sans parler de l’augmentation parallèle  des émanations de GES  dans l’atmosphère !

B)

Si on produit  ces 225 TWh par éoliennes industrielles, il faudra les réguler par des centrales thermiques nouvelles (nous en avons très peu, grâce à notre électricité nucléaire installée). Or, il est bien établi que cette régulation oblige, pour chaque MW installé de puissance éolienne, d’installer, le moins loin possible, un MW de puissance électrique thermique.  Donc il faudra installer 112,5  TWh d’éoliennes industrielles et  112,5 TWh d’électricité thermique de sortie, c’est-à-dire impliquant une importation de 225 TWh d’énergie thermique primaire (à cause du rendement de 50 % des centrales thermiques). Il faudra donc disposer de 225+112,5 = 338 TWh, desquels il faudra soustraire les 280 TWh qui  servaient à faire rouler les véhicules diesel remplacés par des véhicules électriques. Là encore, le bilan final est une augmentation de la facture énergétique primaire de la France. Cette augmentation est de 338-280 = 58 TWh. Au lieu de 1320 TWh, il faudra importer 1378 TWh d’hydrocarbures dans notre mix énergétique.

Notons que les 112,5 TWh d’éolien industriel à installer correspondent à 11500 éoliennes industrielles de 2 MW chacune, donc de hauteur entre 120 et 180 m.

C)

En revanche, si on produit ces 225 TWh par centrales nucléaires, il faudra installer 225 X (100/93) = 241 TWh d’électricité nucléaire  supplémentaire, c’est-à-dire la production d’un peu moins de 37 réacteurs nucléaires supplémentaires (le facteur 100/93 vient de  la prise en compte du transport de l’énergie électrique  nucléaire)  Nous n’avons rien à dépenser de plus par importations, vu nos réserves d’uranium. Et il faut soustraire les 280 TWh d’énergie  primaire consommés par  les véhicules diesel remplacés. Le bilan énergétique devient alors négatif :

241 TWh – 280 TWh = -39 TWh

Ainsi paradoxalement, la suppression du diesel  pour le remplacer par des véhicules électriques devient légèrement rentable si on produit l’électricité nécessaire uniquement par l’implantation de  37 réacteurs nucléaires supplémentaires, portant ainsi le total de nos réacteurs nucléaires de 59 à 96.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que là, c’est mal parti pour supprimer la totalité de nos centrales nucléaires à l’horizon 2050 !

Le dilemme qui brise le rêve

En souhaitant à la fois   supprimer le diesel en 2040 et supprimer le nucléaire en 2050, Nicolas Hulot se place lui-même dans la position du bridgeur squeezé qui se voit obligé de jeter ses as à la fin de la partie.  En effet, les deux souhaits sont radicalement contradictoires.

Car s’il met à exécution son plan de suppression des véhicules diesel pour les remplacer par des véhicules électriques, il lui faudra impérativement, sauf à aggraver  considérablement  notre  dépendance énergétique vis-à-vis des producteurs  d’hydrocarbures, produire l’électricité nécessaire en construisant 37 réacteurs nucléaires supplémentaires, portant ainsi leur nombre de 59 à 96 .  (S’il le fait,     le bilan énergétique de ce remplacement de véhicules diesel par des véhicules électriques sera effectivement un léger bénéfice).

Accessoirement, Nicolas Hulot, si son aversion pour le diesel dépasse son aversion envers le nucléaire, et donc s’il réussit à supprimer le diesel quitte à augmenter de 37 réacteurs notre parc nucléaire, aura réussi à diminuer la liberté de déplacement des français, leur confort dans les voyages automobiles, ainsi que les services rendus par leur auto, tout en augmentant beaucoup  le coût  de leurs déplacements.

Nicolas Hulot, dans tous les cas de figure, donne une image désespérante de l’écologie.  Il n’est porteur d’aucun espoir en l’avenir. Son parcours personnel lui a inoculé  une mentalité frileuse. Il est tourné vers le passé, et  cela  se voit dans ses reportages. Il ne   conçoit  d’autres perspectives de bonheur que celles résultant d’une contemplation nostalgique  de ces petites sociétés primitives qu’il se plaît tant à nous faire admirer.  Il  ne lui viendra pas à l’idée que l’humanité, au prix d’enthousiasme créateur,  de travail, de recherches inlassables, et de trésors d’intelligence, pourrait n’en être  qu’au début de son aventure  dans cet univers qu’elle commence à peine à explorer, qu’elle n’aura jamais fini de comprendre en profondeur,  et où  elle ne finira jamais de découvrir de nouvelles merveilles.  Apollo 11 ne l’a jamais fait rêver. Il donne le sentiment de   ne se sentir bien  que dans ces petites sociétés où la vie semble  un long fleuve tranquille dans lequel  on  ne se pose jamais de question.

CHAPITRE IV :  LES   VRAIES RAISONS D’ESPERER

Quand on  légifère  par décrets autoritaires à partir d’idées toutes faites, c’est toujours hâtif et on reste scotché à des   instantanés socio-économiques hautement périssables. L’adaptation à l’évolution permanente des technologies et des conditions économiques en souffre alors dramatiquement.

Ce qui ressort de notre étude est que  la planification autoritaire n’est pas la bonne façon de traiter les problèmes. ‘’Interdire les véhicules diesel à partir de telle date pour les  remplacer par des voitures électriques’’ est l’archétype de ce qu’il ne faut pas faire.  C’est du rêve dénué de sens, complètement déconnecté de la réalité.

Nous avons vu que si on en pousse les conséquences jusqu’au bout, il en résultera, selon les choix de production électrique compensatoire, au mieux des économies de bouts de chandelle au prix d’investissements nucléaires massifs, au pire une augmentation de nos dépenses d’énergie primaire importée, au bénéfice des producteurs de gaz et de pétrole.

Au contraire, en ne changeant rien à nos actuels modes de consommation d’énergie, on peut augmenter massivement notre richesse nationale par conjugaison d’actions aussi simples qu’efficaces auxquelles personne ne semble penser :

1)

pousser les études sur la miniaturisation des futures centrales. L’idée est de rapprocher au maximum les lieux de production des lieux de consommation pour faire tendre vers zéro la déperdition par le transport d’énergie. Pour cela, il faut dresser une carte évolutive sur 50/60 ans des lieux de consommation.

2)

suivre l’évolution annuelle du résidentiel, dans le but d’aplatir les courbes de consommation.

3)

L’isolation des bâtiments de toute nature est négligée (le mot est faible)  alors qu’elle est indispensable. Elle est même contrecarrée par des demandes désastreuses de dérogation aux normes d’isolation exigées pour construire. Ces demandes irresponsables sont présentées comme des aides à des populations défavorisées. Autrement dit, pour soulager la  misère,  construisons les taudis du futur qui continueront à gaspiller l’énergie primaire,   et que leurs   occupants, pauvres par définition, n’auront pas les moyens de   chauffer vu leur trop forte consommation…par suite de leur mauvaise isolation  ! On ne semble pas mesurer, ‘’en haut lieu’’,  l’énormité de ce gaspillage-là. La consommation d’un même bâtiment, suivant son isolation, peut aller du simple au double ! quand on pense aux 400 TWh d’importation de gaz naturel, ça laisse loin derrière les rêveries de M. Hulot !

4)

Au lieu d’échafauder, par pure idéologie (combinée à l’avidité des grands profiteurs de l’éolien industriel) de grands plans qui couvriraient la France de milliers de hideuses éoliennes industrielles géantes, on pourrait réfléchir à de l’éolien intelligent, qui  pourrait augmenter de plusieurs dizaines de TWh notre  production hydroélectrique ; il suffirait d’utiliser en grand l’énergie éolienne pour remonter l’eau dans les retenues associées à des centrales hydrauliques.  L’intermittence de l’énergie éolienne ne serait plus pénalisante, on n’aurait même pas besoin de la transformer en énergie électrique, la remontée de l’eau serait permanente.  D’ailleurs cette piste devrait être combinée avec le futur dessalement de l’eau de mer, voilà une idée d’avenir ! de nombreuses nouvelles retenues d’eau douce pourraient ainsi être créées, qui produiraient la meilleure de toutes les énergies électriques : l’hydroélectricité. On pourrait  peut-être  doubler cette production rien qu’en France métropolitaine.

L’aplatissement des courbes tant de production que de consommation électrique  devrait être un objectif prioritaire. L’intermittence de l’énergie éolienne mise au service de cet aplatissement, ou comment transformer un obstacle en une richesse !

5)

Plutôt qu’exporter notre précieuse électricité nucléaire, pourquoi  ne pas exporter plutôt l’électricité éolienne ? là encore, l’intermittence de cette énergie cesserait d’être pénalisante. De plus, la contrainte de rapprochement des lieux de production et des lieux de consommation disparaîtrait purement et simplement, ce qui permettrait de planifier des champs d’éoliennes géantes où on veut, là où cela  ne détruit pas nos paysages  et ne gêne pas les populations. On pourrait alors, sans léser personne, établir enfin à 3 km la distance minimale à respecter entre implantation d’éoliennes géantes et habitat humain.

De plus, cette spécialisation de l’électricité éolienne à l’exportation

permettrait de profiter à plein, dans la distribution de  l’électricité résidentielle, du remarquable suivi de notre production électronucléaire. Ce qui irait dans le sens de l‘aplatissement maximum des courbes de consommation, un facteur  important de réduction des coûts.

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Tout ceci montre que l’augmentation de la production électrique ne passe pas forcément par celle de l’énergie primaire, donc pourrait déboucher sur une nouvelle phase durable de diminution des prix de l’électricité, ce qui  desserrerait enfin l’étau financier qui nous étrangle.

Faute de mener toutes ces études dans un esprit ouvert et souple, on risque de se retrouver avec des cadavres de grandes réalisations qui n’auront jamais servi. C’est ce fatal processus dirigiste qui a amené les sociétés communistes pures et dures à la faillite universelle que l’on sait.

Comment peut-on, en 2017, ordonner que dès 2040, aucun moteur diesel ne devra plus être vendu ? c’est préjuger 23 ans à l’avance qu’aucun progrès ne pourra plus être accompli dans la technologie de ces moteurs, et que le fuel va rester pour l’éternité une source d’énergie non renouvelable. Or aucun de ces préjugés ne tient la route, et pire, on ne peut pas prendre ce décret simultanément dans le monde entier, donc les éventuels progrès seront accomplis ailleurs que dans les espaces économiques où ce décret bloquera tout.

On a déjà de nombreux indices que les lignes vont bouger sérieusement d’ici à 2030. En effet, d’une part les moteurs  à explosion classiques à combustion interne n’ont pas fini de se perfectionner, loin de là ! il se parle déjà un peu partout de moteurs développant une puissance de 80 kW et ne consommant que 2,5 litres de fuel aux 100 km., tout en augmentant leur durée de vie.

D’autre part, le fuel lourd est sur le point de devenir une énergie renouvelable inépuisable.  Des inventeurs et des entrepreneurs qui croient en l’avenir et au progrès savent que plusieurs méthodes existent déjà pour synthétiser le fuel lourd, meilleur en qualité que celui du Moyen-Orient car exempt d’impuretés. Beaucoup  reste à faire pour rendre le procédé viable à l’échelle industrielle : on obtient du fuel lourd à partir d’hydrogène liquide et de CO2 extrait de l’air, par électrolyse en présence d’un catalyseur ad hoc, à une température de 800 degrés Celsius. Le catalyseur utilisé est un secret industriel. Il en a été trouvé un en Allemagne (la société AUDI a déposé un brevet et a déjà fait le plein de la ministre de l’environnement allemande avec ce fuel lourd synthétique), et un autre aux USA. Cette méthode n’est pas la seule. Des études très actives sont menées pour réaliser cette synthèse à partir du CO2 de l’air et d’hydrogène en soumettant ce mélange à un rayonnement solaire direct d’une folle intensité obtenu en superposant en un même point  de nombreux faisceaux solaires reflétés dans des paraboliques.  Cette synthèse est dans l’air, la réussite n’est peut-être  pas certaine mais elle est très probable, on ne sait pas quand, c’est justement ces incertitudes qui sont passionnantes !

Il est sûr que cette synthèse risque de consommer beaucoup d’électricité. Mais justement, l’électricité, grâce au nucléaire actuel, est une énergie inépuisable. Même si le bilan de cette synthèse devait se révéler négatif (moins de TWh/fuel produits que de TWh/électricité  envoyés dans l’usine de production), cette réussite n’en serait pas moins une révolution. L’enjeu est fabuleux, car d’une part le CO2 de l’air, au lieu d’être un polluant, deviendrait une source d’énergie perpétuellement renouvelable, mais mieux encore, le fuel synthétique résoudrait le problème jusqu’ici insoluble du stockage de l’énergie électrique. Car le fuel lourd est une énergie qui se stocke, ce qui fait un de ses avantages  majeurs. Nous l’avons vu avec l’exemple de la Mégane, le fuel lourd présente, grâce aux moteurs à combustion interne, une foule d’avantages si extraordinaires qu’on n’y prête attention que lorsqu’on en est subitement privé !

Mais il y a d’autres idées qui circulent dans le monde mal aimé des entrepreneurs, inventeurs et scientifiques, par exemple des idées de conception de  moteurs révolutionnaires miniaturisés qui fonctionneront peut-être directement grâce à de l’énergie de fusion nucléaire (et non de fission nucléaire).

La sagesse ancestrale commande, au lieu de procéder par oukases autoritaires plus lyssenkistes que  rationnels, de laisser  le plus de liberté et de moyens possible à tous ces hardis explorateurs de l’avenir énergétique, et que le meilleur gagne ! ce qui implique, pour un Etat responsable,  de ne pas intervenir à tort et à travers,  de se garder de toute subvention préférentielle, qui fausse le jeu de l’émulation, à partir de préjugés fossilisés dont la plupart seront périmés avant dix ans.

Pour un pays comme la France, le mieux est de naviguer à vue dans notre  mix énergétique actuel, en y touchant le moins possible tant que rien ne bouge, et en aidant au maximum et à égalité les entreprises et tous  les scientifiques à saisir instantanément toutes les opportunités historiques qui ne manqueront pas de se présenter.  Faute de quoi on court le risque de se retrouver en quelques années  avec à perte  de vue des champs  d’éoliennes géantes installées à prix d’or, qui ne seront plus que des cimetières    de ferrailles géants.

Signalons qu’aux USA, il existe déjà  de tels champs, immenses, d’éoliennes abandonnées pour cause de non-rentabilité rédhibitoire,  parfois depuis plus de dix ans. (on en trouve facilement des photos sur Internet)  Espérons  que la France, se souvenant de tout ce qu’elle a donné au monde dans son exceptionnel passé,  ne va pas, une fois de plus, copier avec quelques années de retard   les erreurs de nos amis américains !

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9 Commentaires

  1. Excellent article qui permet au profane que je suis d’avoir un regard plus optimiste sur l’avenir.
    En revanche, ce même article permet également de confirmer l’ignorance et l’idéologie rétrograde ce ce personnel politique. Seule activité dans laquelle ces escrocs excellent, dépouiller les Français par la taxe.

  2. toujours les mêmes qui seront pénalisé alors que certains pays comme les USA font partie des plus gros pollueurs de la planète mais, chut, fait pas en parler

  3. La synthèse du fuel lourd est une juste et logique évolution de la méthode allemande Fischer-tropsch. Un certain mendeleiev pensait en son temps que le pétrole n’avait pas d’origine organique. On rigole quand on sait les forages à 20 000 m pour chercher du trolpé.
    A noter qu’il est plus facile de casser du C0² que du H²O, et que C casse naturellement H²O, sans apport énergétique. Il ne manque que l’azote dans l’équation.
    Le bilan énergétique global de la transformation en fuel lourd est surtout à observer de près, ils en savent quelque chose en afrique du sud, qui fonctionne avec du carburant de synthèse depuis 1954. Comme c’est le charbon qui sert de source d’énergie à la transformation, bonjour les émissions de CO²…
    Je me demande ce qu’on attend pour faire çà ici avec une source nucléaire au thorium, et des mines de charbon bien de chez nous, histoire de défoncer les bobos et écologistes à 2 balles 50.

    • Avez-vous des renseignements sur la méthode trouvée aux USA ?

      On se demande quels lobbies écocolos ne pipent mot su le fait que cessant d’être un e polluant, le CO2 de l’air devient une matière première pour la production d’énergie thermique, d’où un cycle perpétuel à la clé évidemment complexe mais cycle quand même.

      Moralité : ce qui fait peur aux écolos, ce n’est pas la pollution,c’est le progrès propre qui les priveront de plus en plus de leurs raisons d’exister. La pollution, ils n’en on rien à cirer Par exemple, ils adorent les ”migrants”, ils applaudissent à leurs hauts faits parisiens qui transforment peu à peu cette ville en une cour des miracles avec tous les miasmes infectieux qui vont avec, voir Pte de la Chapelle parmi bien d’autres cas encore pires. Du haut de ses bateaux qui consomment chacun 2,5 tonnes de fuel lourd PAR JOUR, Hulot serégale de se foutre de notre gueule à fond la caisse. Quel sale petit parvenu, parce qu’il a plus de sous que la moyenne, il se prend pour un prophète, quelle dérision !

  4. Tout d’abord bravo et toutes mes félicitations pour ces articles consacrés à notre génie écologique du moment, l’attardé N. Hulot, ces articles représentent une grosse somme de travail, bravo!
    Force est de constater que les bobos gauchos font et feront beaucoup de dégâts, et pas que dans l’écologie, espèrons, pour rester positif, que le pays s’en remettra…mais rien n’est moins sûr….bon courage !

  5. De maitriser nos centrales est plus malin que de dépendre des fluctuations du prix du baril…
    Et de ruiner les pays totalitaires islamistes est une priorité…

  6. La qualité de l’air sera donc sauvée par le nucléaire et la chimie, non par l’écologie tout comme celle de l’eau sera préservées par les biotechnologies non par le bio.

    C’est une excellente nouvelle !