Le Branchu, une pétasse limite sur le retour qui n’avait rien trouvé de mieux que de se trouver un mouloud aux yeux de braise et qui sentait le sable chaud. « Il a dit qu’il m’aime », tu parles d’une originalité! Comme fallait s’y attendre, le gonze l’a engrossée et au bout de quelques années s’est tiré au bled avec les mouflets. Maintenant elle essaie de les récupérer, avec nos gouvernants qui se chient dessus c’est pas encore gagné, surtout des demi- melons ! Putain, qu’ils restent dans leur douar !
– Mme Le Branchu, comment allez- vous?
– Bonjour maître, c’est pour avoir des nouvelles, car de mon côté je n’ai rien.
– De mon côté idem, ça suit son cours, vu que nous sommes dépendants du bon vouloir des Affaires Etrangères et qu’ils ne mettent pas réellement une grande volonté, il semblerait que votre ex soit un parent d’un ponte là- bas. Bon maintenant y a bien une solution.
– Vous pensez?
– Tout problème a sa solution et toute solution a son problème.
Faudrait que je fasse breveter cette maxime géniale…
– Et c’est quoi?
– Simple, vous avez ses coordonnées, vous l’appelez, lui dîtes que vous l’aimez toujours, que vous vous convertissez à l’islam et serez une épouse soumise.
– Vous croyez que ça marchera?
– Bien sur.
– Je suis venu aussi vous demander si vous pouviez m’aider à trouver un logement.
– Je suis avocat, pas agence immobilière, quel est votre problème?
– Mon propriétaire va vendre et je ne n’ai pas les moyens d’acheter, il va falloir que je quitte le logement, vous n’auriez pas des relations à la mairie?
– Ben non, les politicards moins je les vois, mieux je me porte. Vous voulez un logement social?
– En attendant ça me permettrait de me retourner vu mes revenus.
– Les critères sont simples, vous êtes gouine?
– Non, bien entendu, cette question!
– Vous n’êtes pas une immigrée clandestine musulmane?
– Non!
– Vous n’avez pas une ribambelle de gosses de pères divers et variés.
– Vous le savez bien enfin, c’est quoi ces questions!
– Vous n’avez jamais milité dans un parti de gauche?
– Me suis jamais intéressé à la politique.
– Il aurait peut- être fallu! Bref, vous avez tout faux, vous pouvez faire une demande, ils la foutront au fond de la pile. A moins de faire un effort sur les critères précités.
Ma pauvre dame, vous êtes dans une municipalité socialiste, les prolos comme vous ils en ont rien à cirer. Ils aiment le peuple loin de chez eux.
– Que vais- je faire? Ca va être urgent…
– Ecoutez, de mon côté je vais voir s’il n’y a pas quelqu’un pour dépanner, je garantis rien car la plupart de mes connaissances ont guère envie de s’investir pour ce pays de cons.
Visiblement déçue, Mme Le Branchu se retira et je lui promis de la tenir au courant si j’avais du nouveau. Encore un dossier qui va rapporter…
Voilà une corvée terminée, ouf!
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