Voilà que le débat sur la Syrie et sur l’action contre Daech est relancé par Vladimir Poutine et que l’Occident parait désappointé.
On le serait à moins alors qu’aucune vraie opération n’a été tentée pour éradiquer les islamistes furieux mais en politique on doit s’attendre à tout surtout lorsque toute l’action est basée sur la tromperie des opinions publiques.
Il y a tôt ou tard une réalité qui s’impose et toute la science c’est de forcer le destin pour inverser les tendances.
Il fallait donc toute l’habilité de Vladimir Poutine pour relancer le débat et forcer les Occidentaux à sortir de l’impasse où ils s’étaient mis en aidant les islamistes à gagner du terrain en Syrie.
En fait que ce soit dans le dossier iranien ou syrien, Vladimir Poutine a toujours été en pointe face aux tergiversations des Occidentaux emmêlés dans leur contradiction de vouloir le beurre et l’argent du beurre. Face à l’Iran, ils ont fini par céder et dans le dossier syrien il semble que le clou enfoncé fasse enfin réfléchir les Occidentaux sur l’opportunité d’agir enfin, on en saura plus après la rencontre Russo- américaine mais d’ores et déjà la réal politique force les uns et les autres à changer le fusil d’épaule avec pour priorité de stopper Daech et surtout de mettre un frein à l’arrivée massive des migrants.
Si Merkel évolue dans le sens d’une négociation incluant Bachar, notre hollande (avec un petit h, une majuscule ne s’appliquant pas dans son cas) lui fait la forte tête, c’est vrai qu’il voulait sa guerre, rien que pour dire : “j’ai fait comme Sarkozy j’ai ma guerre, je suis un grand chef”. Curieuse façon de critiquer l’autre mais en réalité de faire comme lui. Sarko avait eu la tête de Kadhafi, lui voulait celle d’Assad comme d’un trophée de chasse. Il est curieux de voir comment ce bonhomme sans personnalité cherche à mimer les autres. Bref notre h (minuscule) apparaît de plus en plus isolé, ridicule dans son petit costume, il ne pèse que son poids et compte pour du beurre car mémé Angela va vite le recadrer, sans doute Obama, s’il rejoint le point de vue russe, lui demandera de s’écraser menu.
En tous cas Vladimir Poutine a déjà réussi son pari qui était de desserrer l’étau contre la Russie elle même et de replacer les pions sur l’échiquier mondial puisque dorénavant il faudra aussi compter sur l’Iran, c’est une sorte de ligne de partage qui se met en place, un Yalta bis qui se dessine. On sait que Roosevelt affaibli fut inférieur à Staline, l’histoire parfois se répète et faute d’avoir compris que Vladimir Poutine est avant tout un des plus grands, notre h minuscule sera mis à l’écart.
La réalité en politique c’est de comprendre que rien n’est jamais joué définitivement aussi nous pouvons espérer qu’un accord sera trouvé pour éradiquer Daech mais il serait faire preuve de trop d’optimisme en disant qu’on arrêtera le processus guerrier mondial et de croire qu’on va aussi résoudre le problème de migrations.
On en reparlera.
Nation Vigilance
Soyez le premier à commenter